Sur le vif
Un important conseil d'administration du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui devait se tenir ce samedi, a été reporté à la semaine prochaine, a annoncé à l'AFP Dalil Boubakeur, président du CFCM et recteur de la Grande mosquée de Paris.
"Le Conseil d'administration a été reporté, car un problème, pour lequel un compromis a été proposé grâce en particulier au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, se posait sur la composition de notre bureau, en raison de divergences internes à une de nos composantes", la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, proche du Maroc), a précisé M. Boubakeur.
Le conseil d'administration, a-t-il ajouté, devrait se tenir "en fin de semaine" et en présence de M. Sarkozy.
De son côté, le conseil d'administration de la FNMF doit se réunir ce week-end pour étudier ce "compromis", a déclaré à l'AFP son président Mohamed Bechari. Ce "compromis" porte sur la question de la répartition des sièges entre les composantes de la FNMF dans le bureau du CFCM. La FNMF compte trois représentants sur 17 au bureau du CFCM.
"Si ce compromis est accepté, et que les problèmes qui nous bloquaient sont résolus, nous allons enfin attaquer les problèmes de fond, comme la formation, l'affaire des caricatures, les questions importantes qui se posent aux musulmans français", a souligné M. Boubakeur.
Il a expliqué que la décision de la Grande mosquée de "suspendre" sa participation au CFCM, annoncée vendredi, était "un avertissement solennel", et que cette décision, dans la mesure où "un compromis se dégage, n'avait plus de justification". Il a vivement rendu hommage à la "diplomatie" du ministère de l'Intérieur, pour "débloquer" cette question de représentation au sein du CFCM.
La Grande Mosquée de Paris et la FNMF avaient annoncé vendredi qu'elles suspendaient leur participation au CFCM en raison de "graves dissensions".
"Le Conseil d'administration a été reporté, car un problème, pour lequel un compromis a été proposé grâce en particulier au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, se posait sur la composition de notre bureau, en raison de divergences internes à une de nos composantes", la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, proche du Maroc), a précisé M. Boubakeur.
Le conseil d'administration, a-t-il ajouté, devrait se tenir "en fin de semaine" et en présence de M. Sarkozy.
De son côté, le conseil d'administration de la FNMF doit se réunir ce week-end pour étudier ce "compromis", a déclaré à l'AFP son président Mohamed Bechari. Ce "compromis" porte sur la question de la répartition des sièges entre les composantes de la FNMF dans le bureau du CFCM. La FNMF compte trois représentants sur 17 au bureau du CFCM.
"Si ce compromis est accepté, et que les problèmes qui nous bloquaient sont résolus, nous allons enfin attaquer les problèmes de fond, comme la formation, l'affaire des caricatures, les questions importantes qui se posent aux musulmans français", a souligné M. Boubakeur.
Il a expliqué que la décision de la Grande mosquée de "suspendre" sa participation au CFCM, annoncée vendredi, était "un avertissement solennel", et que cette décision, dans la mesure où "un compromis se dégage, n'avait plus de justification". Il a vivement rendu hommage à la "diplomatie" du ministère de l'Intérieur, pour "débloquer" cette question de représentation au sein du CFCM.
La Grande Mosquée de Paris et la FNMF avaient annoncé vendredi qu'elles suspendaient leur participation au CFCM en raison de "graves dissensions".
Qui sommes-nous ?
