Sur le vif
Le mois d'août en France a été le plus froid depuis 1986, avec une moyenne des températures diurnes atteignant 4 degrés au-dessous de la normale dans certaines régions, a déclaré vendredi un ingénieur à la direction de Météo-France, Michel Schneider.
Sur l'ensemble de la France, les températures moyennes sur 24 heures (jours et nuits) ont été inférieures de "1 degré par rapport à la normale" et "il faut remonter jusqu'en 1986 pour avoir un mois d'août aussi froid" (1,2 degré sous la normale), a précisé M. Schneider dans un entretien téléphonique.
A propos des températures maximales (après-midi), "l'anomalie est marquée et généralisée pratiquement sur toute la France, à l'exception des bordures côtières", a-t-il ajouté. Ainsi, la Bretagne a eu des températures normales mais le déficit s'est accru en allant vers l'est "pour atteindre sur les régions Bourgogne ou Franche-Comté de - 3 à - 5 degrés localement".
Quant aux températures minimales (nocturnes) ont été en revanche "assez proches de la normale, voire supérieures dans la moitié nord" de la France en raison d'une nébulosité importante, selon M. Schneider. La couverture nuageuse limite le refroidissement nocturne et le réchauffement dans la journée.
Le sud-est, s'il a connu "un ensoleillement et des températures assez proches de la normale, le nombre de jours de vent a été bien supérieur à la normale" dans les secteurs touchés par le mistral et la tramontane.
Sur l'ensemble de la France, les températures moyennes sur 24 heures (jours et nuits) ont été inférieures de "1 degré par rapport à la normale" et "il faut remonter jusqu'en 1986 pour avoir un mois d'août aussi froid" (1,2 degré sous la normale), a précisé M. Schneider dans un entretien téléphonique.
A propos des températures maximales (après-midi), "l'anomalie est marquée et généralisée pratiquement sur toute la France, à l'exception des bordures côtières", a-t-il ajouté. Ainsi, la Bretagne a eu des températures normales mais le déficit s'est accru en allant vers l'est "pour atteindre sur les régions Bourgogne ou Franche-Comté de - 3 à - 5 degrés localement".
Quant aux températures minimales (nocturnes) ont été en revanche "assez proches de la normale, voire supérieures dans la moitié nord" de la France en raison d'une nébulosité importante, selon M. Schneider. La couverture nuageuse limite le refroidissement nocturne et le réchauffement dans la journée.
Le sud-est, s'il a connu "un ensoleillement et des températures assez proches de la normale, le nombre de jours de vent a été bien supérieur à la normale" dans les secteurs touchés par le mistral et la tramontane.
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