Sur le vif
Plusieurs dizaines d'élèves et d'enseignants du lycée Bellevue de Toulouse se sont rassemblés devant l'établissement mercredi à la mi-journée en soutien à une élève azérie menacée d'expulsion avec toute sa famille. Le rassemblement, en présence de la jeune Amina, 19 ans, élève en deuxième année de BEP vente au lycée professionnel, s'est déroulé à l'issue d'une audience du tribunal administratif qui a rejeté le recours en annulation de la famille contre un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.
"La famille d'Amina, poussée à fuir l'Azerbaïdjan en raison de ses origines arméniennes, est en France depuis trois ans, après avoir passé huit ans en Allemagne. Cette jeune fille a un vrai projet professionnel et de vie en France, alors qu'elle et sa famille seraient menacées en Azerbaïdjan", a déclaré une responsable du comité de soutien, Myriam Martin, enseignante et déléguée CGT du lycée professionnel.
"Je suis surprise. Nous avions le droit de notre côté mais aussi l'humanité, nous allons faire appel, ce n'est pas possible d'émigrer encore", a déclaré la jeune fille en pleurs. Le père et la mère d'Amina, son frère aîné et son épouse ainsi que leurs deux enfants en bas âge sont visés par l'arrêté préfectoral, mais Amina peut en principe achever son année scolaire en France.
"Nous allons continuer de faire signer des pétitions et poursuivre la mobilisation traditionnelle, mais à un moment donné la question de cacher ceux qui sont menacés pourrait se poser, même si ce n'est pas légal. Il y a actuellement une nuance énorme entre la loi et la justice", a déclaré Mme Martin.
"La famille d'Amina, poussée à fuir l'Azerbaïdjan en raison de ses origines arméniennes, est en France depuis trois ans, après avoir passé huit ans en Allemagne. Cette jeune fille a un vrai projet professionnel et de vie en France, alors qu'elle et sa famille seraient menacées en Azerbaïdjan", a déclaré une responsable du comité de soutien, Myriam Martin, enseignante et déléguée CGT du lycée professionnel.
"Je suis surprise. Nous avions le droit de notre côté mais aussi l'humanité, nous allons faire appel, ce n'est pas possible d'émigrer encore", a déclaré la jeune fille en pleurs. Le père et la mère d'Amina, son frère aîné et son épouse ainsi que leurs deux enfants en bas âge sont visés par l'arrêté préfectoral, mais Amina peut en principe achever son année scolaire en France.
"Nous allons continuer de faire signer des pétitions et poursuivre la mobilisation traditionnelle, mais à un moment donné la question de cacher ceux qui sont menacés pourrait se poser, même si ce n'est pas légal. Il y a actuellement une nuance énorme entre la loi et la justice", a déclaré Mme Martin.
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