Sur le vif
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé jeudi qu'il organiserait sous 40 jours un référendum national sur les conditions d'instauration d'un Etat palestinien au côté d'Israël si aucun accord n'était trouvé d'ici dix jours entre le Fatah et le Hamas sur cette proposition.
Dès cette annonce, de hauts responsables du Mouvement de la résistance islamique ont fait savoir qu'ils acceptaient le principe du référendum. D'autres, comme le député Mouchir al-Masri, ont dénoncé un "coup d'Etat contre le choix démocratique" des Palestiniens qui ont élu le hamas lors des élections législatives du 25 janvier dernier. Le président du Parlement palestinien Abdel Aziz Duaïk a déclaré que le Hamas acceptait le référendum. "Revenir devant le peuple est l'un des principes les plus importants de la démocratie", a-t-il dit. Le Djihad islamique, qui a revendiqué plusieurs attentats-suicide en Israël en 2005, a fait part de son refus.
M. Abbas a fixé un délai de dix jours débutant ce jeudi pour que le Hamas et le Fatah, son parti, trouvent une plate-forme politique commune sur la question d'un Etat palestinien. Faute d'accord à l'expiration de ce délai, il organisera un référendum dans les 40 jours. Les Palestiniens seront ainsi invités à approuver un document élaboré par des personnalités palestiniennes du Fatah et du Hamas emprisonnées en Israël, reconnaissant implicitement l'existence d'Israël en instaurant un Etat palestinien dans "tous les territoires occupés en 1967", c'est-à-dire la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est.
"Si nous n'obtenons pas d'accord d'ici dix jours, je vais soumettre ce document à référendum dans les 40 jours. D'ici 40 jours, j'en appellerai au peuple", a souligné M. Abbas lors d'un rassemblement à son siège de Ramallah en Cisjordanie. Avec cette annonce, Mahmoud Abbas fait un pari politique à l'issue incertaine: résoudre la crise interne palestinienne ou l'aggraver.
Dès cette annonce, de hauts responsables du Mouvement de la résistance islamique ont fait savoir qu'ils acceptaient le principe du référendum. D'autres, comme le député Mouchir al-Masri, ont dénoncé un "coup d'Etat contre le choix démocratique" des Palestiniens qui ont élu le hamas lors des élections législatives du 25 janvier dernier. Le président du Parlement palestinien Abdel Aziz Duaïk a déclaré que le Hamas acceptait le référendum. "Revenir devant le peuple est l'un des principes les plus importants de la démocratie", a-t-il dit. Le Djihad islamique, qui a revendiqué plusieurs attentats-suicide en Israël en 2005, a fait part de son refus.
M. Abbas a fixé un délai de dix jours débutant ce jeudi pour que le Hamas et le Fatah, son parti, trouvent une plate-forme politique commune sur la question d'un Etat palestinien. Faute d'accord à l'expiration de ce délai, il organisera un référendum dans les 40 jours. Les Palestiniens seront ainsi invités à approuver un document élaboré par des personnalités palestiniennes du Fatah et du Hamas emprisonnées en Israël, reconnaissant implicitement l'existence d'Israël en instaurant un Etat palestinien dans "tous les territoires occupés en 1967", c'est-à-dire la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est.
"Si nous n'obtenons pas d'accord d'ici dix jours, je vais soumettre ce document à référendum dans les 40 jours. D'ici 40 jours, j'en appellerai au peuple", a souligné M. Abbas lors d'un rassemblement à son siège de Ramallah en Cisjordanie. Avec cette annonce, Mahmoud Abbas fait un pari politique à l'issue incertaine: résoudre la crise interne palestinienne ou l'aggraver.
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