Sur le vif
A peine rouvert, le procès de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 426 enfants en Libye, a été ajourné mardi au 20 juin, rapportent des témoins.
Le président du tribunal, Mahmoud Haouissa, a déclaré qu'il reportait le procès pour accorder aux deux parties plus de temps pour apporter de nouvelles preuves et constituer une liste de témoins. "Le procès est remis au 20 juin et reprendra moyennant une audience par semaine pour éviter de fatiguer davantage les accusés", a dit le juge, qui l'avait ajourné une première fois en mai.
Les avocats de la défense ont quant à eux déploré le nouveau report en faisant savoir qu'ils avaient réclamé la libération des infirmières et du médecin. "Plus de sept ans et demi de détention, cela suffit", a dit l'avocat Osmane Bizanti. Alors qu'avocats et diplomates quittaient le tribunal, des membres de familles des victimes ont demandé en criant que les accusés soient exécutés et ont tenté de franchir la grille entourant l'édifice, mais la police les a refoulés.
Le président du tribunal, Mahmoud Haouissa, a déclaré qu'il reportait le procès pour accorder aux deux parties plus de temps pour apporter de nouvelles preuves et constituer une liste de témoins. "Le procès est remis au 20 juin et reprendra moyennant une audience par semaine pour éviter de fatiguer davantage les accusés", a dit le juge, qui l'avait ajourné une première fois en mai.
Les avocats de la défense ont quant à eux déploré le nouveau report en faisant savoir qu'ils avaient réclamé la libération des infirmières et du médecin. "Plus de sept ans et demi de détention, cela suffit", a dit l'avocat Osmane Bizanti. Alors qu'avocats et diplomates quittaient le tribunal, des membres de familles des victimes ont demandé en criant que les accusés soient exécutés et ont tenté de franchir la grille entourant l'édifice, mais la police les a refoulés.
Qui sommes-nous ?
