Sur le vif
L'ancien numéro deux du FIS (Front islamique du Salut), Ali Benhadj, a été libéré lundi après-midi de la prison d'El Harrach (banlieue est d'Alger). Cette libération s’inscrit dans le cadre d'une amnistie visant à favoriser la réconciliation nationale.
Belhadj avait d'abord été emprisonné après l'annulation en 1992 des législatives que le Fis était en passe de remporter. Il avait été libéré une première fois, le 2 juillet 2003, après avoir purgé une peine de 12 ans de prison pour appel à la violence, avec le numéro un du mouvement Abassi Madani, après l'annulation du scrutin que le FIS était en passe de remporter
Le 27 juillet 2005, il a de nouveau été arrêté pour avoir justifié l'enlèvement des deux diplomates algériens, Ali Belaroussi et Azzedine Belkadi, en Irak, sur la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira. Il avait tenu ces propos peu avant l'annonce de l'exécution des deux hommes par Al-Qaïda en Irak, le groupe d'Abou Moussab al-Zarqaoui.
C’est aux termes de l'amnistie que le gouvernement algérien a commencé ce week-end à libérer des prisonniers islamistes dont le nombre atteindra au total 2.629 dans la semaine. Ils avaient été emprisonnés durant le conflit civil de 14 ans dont le bilan est estimé à 150.000 morts environ, civils pour la plupart. Les mesures d'amnistie ont été décidées le 21 février par le gouvernement dans le cadre d'une réconciliation nationale voulue par le président Abdelaziz Bouteflika.
Belhadj avait d'abord été emprisonné après l'annulation en 1992 des législatives que le Fis était en passe de remporter. Il avait été libéré une première fois, le 2 juillet 2003, après avoir purgé une peine de 12 ans de prison pour appel à la violence, avec le numéro un du mouvement Abassi Madani, après l'annulation du scrutin que le FIS était en passe de remporter
Le 27 juillet 2005, il a de nouveau été arrêté pour avoir justifié l'enlèvement des deux diplomates algériens, Ali Belaroussi et Azzedine Belkadi, en Irak, sur la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira. Il avait tenu ces propos peu avant l'annonce de l'exécution des deux hommes par Al-Qaïda en Irak, le groupe d'Abou Moussab al-Zarqaoui.
C’est aux termes de l'amnistie que le gouvernement algérien a commencé ce week-end à libérer des prisonniers islamistes dont le nombre atteindra au total 2.629 dans la semaine. Ils avaient été emprisonnés durant le conflit civil de 14 ans dont le bilan est estimé à 150.000 morts environ, civils pour la plupart. Les mesures d'amnistie ont été décidées le 21 février par le gouvernement dans le cadre d'une réconciliation nationale voulue par le président Abdelaziz Bouteflika.
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