Sur le vif
Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, a estimé dimanche que les pays musulmans avaient un "devoir historique" concernant le renforcement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et qu'au moins autant de ces Etats que de pays européens devaient envoyer des soldats au Pays du Cèdre.
M. Erdogan a tenu ces propos à Istanbul lors de la cérémonie d'inauguration du siège du Forum de la jeunesse de l'Organisation de la conférence islamique. Le président azerbaïdjanais Ihlam Aliev et le Premier ministre pakistanais Shaukat Aziz étaient présents à cette cérémonie.
"Nous ne pouvons pas oublier qu'un devoir historique nous incombe", a souligné le Premier ministre turc. "Nous ne pouvons pas mettre de côté la nécessité de protéger la paix existante". "Si 22 pays européens" apportent leur contribution à la FINUL, "au moins autant de pays musulmans doivent aussi" s'engager dans la Force intérimaire des Nations unies, a ajouté M. Erdogan.
Il a jugé que les pays musulmans devaient contribuer à la baisse de l'instabilité et des affrontements dans la région.
Le Parlement turc doit se prononcer mardi lors d'un vote sur une résolution du gouvernement en vue d'envoyer des soldats au Liban, dans le cadre de la FINUL renforcée, en dépit de l'opposition publique à un tel déploiement. Il devrait autoriser un déploiement d'un an mais le nombre des soldats engagés dans la Force des Nations unies n'a pas été précisé.
Samedi, M. Erdogan a assuré que le gouvernement retirerait ses soldats du Pays du Cèdre, s'il leur était demandé de désarmer le Hezbollah, nombre de Turcs craignant que les militaires soient confrontés à des violences.
L'Europe, les Etats-Unis et Israël souhaitent que la Turquie envoie des militaires au Liban, dans l'espoir qu'une forte participation musulmane permette d'éviter l'image d'une force principalement composée d'Européens.
M. Erdogan a tenu ces propos à Istanbul lors de la cérémonie d'inauguration du siège du Forum de la jeunesse de l'Organisation de la conférence islamique. Le président azerbaïdjanais Ihlam Aliev et le Premier ministre pakistanais Shaukat Aziz étaient présents à cette cérémonie.
"Nous ne pouvons pas oublier qu'un devoir historique nous incombe", a souligné le Premier ministre turc. "Nous ne pouvons pas mettre de côté la nécessité de protéger la paix existante". "Si 22 pays européens" apportent leur contribution à la FINUL, "au moins autant de pays musulmans doivent aussi" s'engager dans la Force intérimaire des Nations unies, a ajouté M. Erdogan.
Il a jugé que les pays musulmans devaient contribuer à la baisse de l'instabilité et des affrontements dans la région.
Le Parlement turc doit se prononcer mardi lors d'un vote sur une résolution du gouvernement en vue d'envoyer des soldats au Liban, dans le cadre de la FINUL renforcée, en dépit de l'opposition publique à un tel déploiement. Il devrait autoriser un déploiement d'un an mais le nombre des soldats engagés dans la Force des Nations unies n'a pas été précisé.
Samedi, M. Erdogan a assuré que le gouvernement retirerait ses soldats du Pays du Cèdre, s'il leur était demandé de désarmer le Hezbollah, nombre de Turcs craignant que les militaires soient confrontés à des violences.
L'Europe, les Etats-Unis et Israël souhaitent que la Turquie envoie des militaires au Liban, dans l'espoir qu'une forte participation musulmane permette d'éviter l'image d'une force principalement composée d'Européens.
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