Sur le vif
Les Français détenus à Guantanamo auraient bien été interrogés par des agents de la DST et de la DGSE en janvier 2002 sur la base américaine, selon une lettre anonyme révélant les noms de deux enquêteurs et adressée le 3 février à la justice française, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.
Selon ce courrier posté du 14e arrondissement de Paris, les deux hommes, l'un de la Direction de la surveillance du territoire (DST), l'autre de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), seraient actuellement en poste à l'étranger.
Ces six Français, anciens détenus de Guantanamo, ont comparu en juillet 2006 devant le tribunal correctionnel de Paris pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Au cours du procès, le 5 juillet 2006, le quotidien "Libération" publiait une note du 1er avril 2002 de l'ambassade de France à Washington, classée confidentiel diplomatie, selon laquelle une mission conjointe de la DGSE et de la DST (renseignements extérieurs et contre-espionnage) avait interrogé les Français détenus à Cuba.
En septembre, le tribunal n'a pas rendu son jugement sur le fond, mais a ordonné un supplément d'information afin de déterminer le cadre légal dans lequel sont intervenus les enquêteurs français. Le président du tribunal a depuis entendu notamment le rédacteur de ce télex, l'ancien sous-directeur de la DST à l'époque des faits.
Le procès a été renvoyé au 2 mai prochain.
Selon ce courrier posté du 14e arrondissement de Paris, les deux hommes, l'un de la Direction de la surveillance du territoire (DST), l'autre de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), seraient actuellement en poste à l'étranger.
Ces six Français, anciens détenus de Guantanamo, ont comparu en juillet 2006 devant le tribunal correctionnel de Paris pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Au cours du procès, le 5 juillet 2006, le quotidien "Libération" publiait une note du 1er avril 2002 de l'ambassade de France à Washington, classée confidentiel diplomatie, selon laquelle une mission conjointe de la DGSE et de la DST (renseignements extérieurs et contre-espionnage) avait interrogé les Français détenus à Cuba.
En septembre, le tribunal n'a pas rendu son jugement sur le fond, mais a ordonné un supplément d'information afin de déterminer le cadre légal dans lequel sont intervenus les enquêteurs français. Le président du tribunal a depuis entendu notamment le rédacteur de ce télex, l'ancien sous-directeur de la DST à l'époque des faits.
Le procès a été renvoyé au 2 mai prochain.
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