Sur le vif
L'émissaire spécial de l'ONU pour le Kosovo, Maarti Ahtisaari, a annoncé vendredi qu'il ne présenterait son rapport sur l'avenir de cette province qu'après les élections législatives en Serbie en janvier 2007.
Le président serbe Boris Tadic a décidé vendredi d'organiser des législatives anticipées le 21 janvier 2007. Ce scrutin anticipé était devenu nécessaire après l'adoption cette semaine de la nouvelle Constitution qui, dans son préambule, décrit le Kosovo comme partie "intégrante" de la Serbie.
"Après avoir consulté le Groupe de contact aujourd'hui, j'ai décidé de présenter ma proposition pour le règlement du statut du Kosovo aux différentes parties immédiatement après les élections parlementaires en Serbie", a déclaré l'émissaire onusien Maarti Ahtisaari dans un communiqué.
Mercredi, le parlement serbe a formellement adopté une nouvelle Constitution réaffirmant la revendication serbe sur le Kosovo, et excluant tout accord de Belgrade à une éventuelle indépendance de la province séparatiste à majorité albanophone.
Le texte, approuvé le mois dernier par référendum populaire, a déclenché la controverse avec son préambule qui se réfère au Kosovo comme partie intégrante de la Serbie, en dépit du statut actuel de la province, placée sous administration internationale par l'ONU, et dont le statut final fait actuellement l'objet de pourparlers. Belgrade a proposé l'autonomie au Kosovo, qui veut l'indépendance.
Le président serbe Boris Tadic a décidé vendredi d'organiser des législatives anticipées le 21 janvier 2007. Ce scrutin anticipé était devenu nécessaire après l'adoption cette semaine de la nouvelle Constitution qui, dans son préambule, décrit le Kosovo comme partie "intégrante" de la Serbie.
"Après avoir consulté le Groupe de contact aujourd'hui, j'ai décidé de présenter ma proposition pour le règlement du statut du Kosovo aux différentes parties immédiatement après les élections parlementaires en Serbie", a déclaré l'émissaire onusien Maarti Ahtisaari dans un communiqué.
Mercredi, le parlement serbe a formellement adopté une nouvelle Constitution réaffirmant la revendication serbe sur le Kosovo, et excluant tout accord de Belgrade à une éventuelle indépendance de la province séparatiste à majorité albanophone.
Le texte, approuvé le mois dernier par référendum populaire, a déclenché la controverse avec son préambule qui se réfère au Kosovo comme partie intégrante de la Serbie, en dépit du statut actuel de la province, placée sous administration internationale par l'ONU, et dont le statut final fait actuellement l'objet de pourparlers. Belgrade a proposé l'autonomie au Kosovo, qui veut l'indépendance.
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