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Sur le vif

L'islam, « enjeu électoral » selon Valls, débattu au PS

Rédigé par La Rédaction | Mardi 23 Juin 2015 à 16:51

           


L'islam, « enjeu électoral » selon Valls, débattu au PS
L’islam sera « un enjeu électoral » lors de prochaines élections présidentielles de 2017, a affirmé, tout en le regrettant, Manuel Valls. « Je sais que ça sera un enjeu électoral, à tous points de vue et pour beaucoup de monde », a déclaré le Premier ministre, en clôture d’un colloque organisé par les socialistes lundi 22 juin à l'Assemblée nationale sur le thème « République et islam : ensemble relevons le défi ».

Il a accusé l'extrême droite et les salafistes - « ceux-là mêmes qui n'ont aucun intérêt à laisser s'épanouir un islam vivant et moderne en terme de liberté, d'égalité et de laïcité » - d'une « complicité » de fait pour susciter le « rejet et la peur » de l'islam.

Manuel Valls, qui a repris l’expression d'un des participants appelant à « faire de la France le "Harvard de l'islam" », a plaidé pour un retour à la grande tradition française de l’islamologie pour une meilleure connaissance de l’islam en France.

Ce colloque a été organisé au Palais-Bourbon par le député PS Jean Glavany, en présence de la sénatrice de Paris Bariza Kiari et du philosophe Abdennour Bidar, une semaine après la réunion inaugurale de la nouvelle instance de dialogue avec l’islam initiée par le gouvernement et que les initiateurs des débats soutiennent. « Il y a un paradoxe à ce que le gouvernement traite ce dossier et en même temps dise que c’est à l’islam de s’organiser », indique le Premier ministre, ajoutant qu’il fallait vivre avec cette « contradiction ».

Un appel lancé aux musulmans

Le débat a été vivement critiqué par Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie pour fustiger une surfocalisation de la classe politique sur l'islam, deux semaines après la convention – devenue finalement une réunion à huis-clos - des Républicains sur l’islam. « On ne fait pas de fixation sur l'islam. Mais nous avons bien conscience ici qu'il y a un problème. Comme le disait Camus, "ne pas nommer les choses, c'est ajouter à la misère du monde" », a estimé Jean Glavany. Ce faisant, il attache à parler de l'islam comme « un problème ».

Pour le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone qui a ouvert les débats, il n’y a « pas de problème entre l'islam et la République » mais « il ne faut plus laisser aucun espace à ceux qui, au prétexte de convictions religieuses, veulent s'exclure de la communauté républicaine ».

Le colloque s'est achevé sur un double appel (à télécharger plus bas) : l’un destiné « à tous ceux qui se réclament de la République et veulent faire vivre ses valeurs, aux responsables politiques et aux pouvoirs publics » ; l’autre « à tous nos concitoyens de culture musulmane » pour « qu’ils aident à la construction d’une relation apaisée avec la République par la promotion de l’islam de France comme un islam des Lumières, moderne et tolérant » par la promotion d'« une culture qui renonce à brandir les signes extérieurs de leur foi sous une forme de provocations intransigeante et radicale » et « à un islam stéréotypé et standardisé ».

« A eux de comprendre que la burqa, le refus de serrer la main à une femme, ou les prières de rue ne sont pas acceptables en République et que l’égalité de droits entre hommes et femmes est un principe universel de la République », peut-on notamment lire. Sans la participation préalable d'un large panel de personnalités musulmanes à l'élaboration de l'appel et devant des formulations qui ne manquent parfois pas de maladresses, celui-ci aura bien du mal à prendre auprès de ceux à qui le PS voulait destiner le message.





Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par paris le 25/06/2015 14:17 | Alerter
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La chasse aux voix est ouverte.

2.Posté par Melki le 25/06/2015 15:34 | Alerter
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Salam aleïkoum,

D'abord je ne savais pas que l'Islam était un PROBLEME, ensuite, les prières de rue n'était qu'un micro-phénomène qui n'a eu lieu qu'une fois parce que les fidèles n'avaient pas un lieu de culte adéquat. Mais pour autant on en fait un sujet à polémique, c'est navrant !

Les musulmans sont présent sur le sol français depuis des décennies et comme par hasard, c'est maintenant qu'il devient un" problème" soit disant.

Nos dirigeants n'arrive pas à surmonter les vrais problèmes économique et sociaux de notre pays, alors, il utilise la bonne vieille technique du bouc émissaire, ça tombe bien.

La religion musulmane n'est pas interchangeable ou adaptable en fonction des besoins de nos incompétents dirigeants.

En tous cas, pour conclure ni M. Glavany ni M. Bartolone et encore moins M. Valls, ni aucun des hommes politiques, d'ailleurs ne connaissent et ne comprennent rien à l'Islam, ce n'est pas faute de leur expliquer.

Le vrai problème c'est que nous avons des pseudos intellectuels musulmans qui s'applique à toujours caresser dans le sens du poils et à ne penser qu'à leurs petits intérêts.

Tous cela me navre.

3.Posté par muslim français le 26/06/2015 09:57 | Alerter
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oui l'islam est une jeu électoral pou ps vue le nombre des citoyens de confession musulmane qui vote pour lui
c'est mon cas mais en 2017 il sera très difficile de le faire
ilya des parties que je ne prend jamais leurs feuilles de votes comme FN et les fameux
républicains ex ump
mais je fais confiance a Allah de me guider a trouver un nouveau partie qui peux gouverner afin d'exercer mon devoirs de citoyen sans passer par FN,PS ou UMP


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