Sur le vif
Un premier pas vers l’étiquetage des viandes abattues sans étourdissement a été franchi en Europe.
57 députés de la commission environnement du Parlement Européen ont adopté, mardi 19 avril, un premier projet de législation européenne sur l’étiquetage des denrées alimentaires. Parmi les propositions : indiquer aux consommateurs le lieu de naissance des animaux, les conditions d’élevage et d’abattage et plus spécifiquement, si l’étourdissement a été employé avant leur mise à mort.
Le texte doit maintenant subir une deuxième lecture au niveau du Conseil européen avant d’être soumis à un vote du Parlement prévu en juillet prochain. Cette évolution fait en tout cas écho aux déclarations du ministre de l’agriculture Bruno Le Maire.
Celui-ci assurait, lors de la convention de l'UMP le 5 avril, être favorable à un encadrement plus strict de l’abattage rituel.
Le ministre prônait alors « un contrôle plus strict sur les méthodes qui sont appliquées pour limiter la souffrance animale », mais surtout un dialogue avec « les communautés religieuses, avec les associations, de façon ouverte et constructive ». Le ministre avait assuré, sur Canal +, ne pas vouloir « remettre en question l’abattage rituel autorisé par la Commission européenne ».
Si les engagements du ministre n’avaient pas satisfait les associations de défense des animaux, l’Union européenne abonde désormais dans leur sens. Elles militent en effet pour une plus grande transparence sur l’abattage rituel, notamment au travers des étiquetages. Parmi les propositions adoptées, figurent également l’obligation d’indiquer la présence d’acides gras trans et toutes les informations nutritionnelles essentielles sur les produits alimentaires.
Lire aussi :
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Les dessous du halal : abattage rituel, électronarcose, assommage, qu'en est-il ?
Europe : l’abattage rituel n’est pas remis en cause
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Le texte doit maintenant subir une deuxième lecture au niveau du Conseil européen avant d’être soumis à un vote du Parlement prévu en juillet prochain. Cette évolution fait en tout cas écho aux déclarations du ministre de l’agriculture Bruno Le Maire.
Celui-ci assurait, lors de la convention de l'UMP le 5 avril, être favorable à un encadrement plus strict de l’abattage rituel.
Le ministre prônait alors « un contrôle plus strict sur les méthodes qui sont appliquées pour limiter la souffrance animale », mais surtout un dialogue avec « les communautés religieuses, avec les associations, de façon ouverte et constructive ». Le ministre avait assuré, sur Canal +, ne pas vouloir « remettre en question l’abattage rituel autorisé par la Commission européenne ».
Si les engagements du ministre n’avaient pas satisfait les associations de défense des animaux, l’Union européenne abonde désormais dans leur sens. Elles militent en effet pour une plus grande transparence sur l’abattage rituel, notamment au travers des étiquetages. Parmi les propositions adoptées, figurent également l’obligation d’indiquer la présence d’acides gras trans et toutes les informations nutritionnelles essentielles sur les produits alimentaires.
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