Sur le vif
Après les camions, les textos. Le gouvernement britannique, déterminé à lutter contre l’immigration illégale, a envoyé des SMS entre septembre 2012 et juin 2013 à près de 40 000 personnes soupçonnées d’être en situation irrégulière pour les inviter à quitter le pays.
Le texto, le voici : « Message du ministère de l’Intérieur. Nos registres montrent que vous pourriez ne pas être en droit de rester au Royaume-Uni. Merci de nous contacter au 08443754636. » Outre les SMS, des courriers et emails ont aussi été envoyés à des présumés clandestins, portant le nombre total de personnes visées à 58 800.
Cette campagne aux méthodes particulières est approuvée par le Premier ministre, David Cameron, quand bien même le texto a été parfois adressé à de mauvais destinataires. Selon le ministère de l'Intérieur, l'erreur a été reconnu pour 14 personnes. Un chiffre très en dessous de la réalité, dénoncent les détracteurs. Un militant antiraciste Suresh Grover et un travailleur social Bobby Chan
Cette initiative rappelle celle mis en place à Londres cet été. Deux camions ont sillonné plusieurs quartiers londoniens avec pour message « Go home or face arrest » (« Rentrez chez vous ou vous serez arrêtés »). Cette initiative défendue par le gouvernement Cameron avait également provoqué la controverse.
Lire aussi :
Londres : une campagne honteuse contre les immigrés
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Cette campagne aux méthodes particulières est approuvée par le Premier ministre, David Cameron, quand bien même le texto a été parfois adressé à de mauvais destinataires. Selon le ministère de l'Intérieur, l'erreur a été reconnu pour 14 personnes. Un chiffre très en dessous de la réalité, dénoncent les détracteurs. Un militant antiraciste Suresh Grover et un travailleur social Bobby Chan
Cette initiative rappelle celle mis en place à Londres cet été. Deux camions ont sillonné plusieurs quartiers londoniens avec pour message « Go home or face arrest » (« Rentrez chez vous ou vous serez arrêtés »). Cette initiative défendue par le gouvernement Cameron avait également provoqué la controverse.
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