Sur le vif
Les extraits thyroïdiens, utilisés dans des gélules minceur à l'origine en France d'un décès et de l'hospitalisation de 17 personnes en avril, sont désormais interdits en France, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires. L'interdiction porte sur "l'importation, la préparation, la prescription et la délivrance de préparations magistrales" à base d'extraits thyroïdiens, a précisé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
"La réalisation de préparations magistrales n'est pas justifiée" et "peut exposer les patients à des risques graves", explique dans un communiqué l'Afssaps, qui avait été saisie par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand après les cas d'intoxications graves apparus en avril. Au total, 172 personnes ayant pris la préparation à base d'extraits thyroïdiens effectuée par une pharmacie parisienne ont pu être retrouvées, selon le ministère de la Santé.
Une personne est décédée le 18 avril à la suite de l'ingestion de ces gélules minceur et 17 personnes ont été hospitalisées. Quatre patientes restent hospitalisées, mais leur état "continue de s'améliorer", ajoute dans un communiqué le ministère relevant qu'aucune nouvelle hospitalisation n'a été signalée depuis le 27 avril. Le pharmacien parisien dont l'officine avait préparé des gélules amaigrissantes a été mis en examen le 28 avril, notamment pour "homicide involontaire" et "blessures involontaires" et placé sous contrôle judiciaire.
"La réalisation de préparations magistrales n'est pas justifiée" et "peut exposer les patients à des risques graves", explique dans un communiqué l'Afssaps, qui avait été saisie par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand après les cas d'intoxications graves apparus en avril. Au total, 172 personnes ayant pris la préparation à base d'extraits thyroïdiens effectuée par une pharmacie parisienne ont pu être retrouvées, selon le ministère de la Santé.
Une personne est décédée le 18 avril à la suite de l'ingestion de ces gélules minceur et 17 personnes ont été hospitalisées. Quatre patientes restent hospitalisées, mais leur état "continue de s'améliorer", ajoute dans un communiqué le ministère relevant qu'aucune nouvelle hospitalisation n'a été signalée depuis le 27 avril. Le pharmacien parisien dont l'officine avait préparé des gélules amaigrissantes a été mis en examen le 28 avril, notamment pour "homicide involontaire" et "blessures involontaires" et placé sous contrôle judiciaire.
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