Sur le vif
L'un des principaux dirigeants des Frères musulmans, première force de l'opposition égyptienne, a été arrêté en compagnie d'une dizaine de responsables et de nombreux étudiants proches du mouvement, au cours d'une opération menée à l'aube par les forces de l'ordre, apprend-on de sources policières et auprès de la confrérie.
Khaïrat al Chatir, l'un des deux adjoints du "guide" de l'organisation, Mohamed Medhi Akef, a été interpellé à son domicile, dans les faubourgs nord-est du Caire, a-t-on précisé.
Cette opération semblait viser en priorité la direction des Frères et leurs partisans au sein de l'université Al Azhar, qui ont mis sur pied un mouvement concurrent du syndicat étudiant contrôlé par les autorités.
Abdel Moneïm Mahmoud, membre de la confrérie, a fait état de 180 arrestations dans les résidences universitaires, dont celle de Souhab Gaoudat el Malt, qu'il a présenté comme le dirigeant de ce syndicat indépendant.
Aïman Abdel Ghani, chef de la section des Frères musulmans à l'université, et trois membres du corps enseignant ont également été interpellés, a-t-il ajouté.
Officiellement interdite, la confrérie, dont les représentants occupent 88 des 454 sièges de la chambre basse du parlement, est tolérée par les autorités.
Khaïrat al Chatir, l'un des deux adjoints du "guide" de l'organisation, Mohamed Medhi Akef, a été interpellé à son domicile, dans les faubourgs nord-est du Caire, a-t-on précisé.
Cette opération semblait viser en priorité la direction des Frères et leurs partisans au sein de l'université Al Azhar, qui ont mis sur pied un mouvement concurrent du syndicat étudiant contrôlé par les autorités.
Abdel Moneïm Mahmoud, membre de la confrérie, a fait état de 180 arrestations dans les résidences universitaires, dont celle de Souhab Gaoudat el Malt, qu'il a présenté comme le dirigeant de ce syndicat indépendant.
Aïman Abdel Ghani, chef de la section des Frères musulmans à l'université, et trois membres du corps enseignant ont également été interpellés, a-t-il ajouté.
Officiellement interdite, la confrérie, dont les représentants occupent 88 des 454 sièges de la chambre basse du parlement, est tolérée par les autorités.
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