Sur le vif
Lors d'une visite mardi dans le quartier de la Madeleine, à Evreux, qui a connu des violences lors des émeutes de l'automne dernier, Dominique de Villepin a été vivement interpellé par des habitants.
Alors que M. Villepin visitait la maison de quartier, plusieurs habitants, mécontents d'être restés à l'extérieur, l'ont pris à partie pour exprimer frustrations et inquiétudes.
"Comme vous êtes l'autorité de l'Etat, nous avons des doléances à vous faire passer", explique un homme d'une quarantaine d'années, évoquant les difficultés des jeunes face au chômage et aux discriminations.
"Je suis là pour les écouter, on est venus pour ça", répond le chef du gouvernement, avant de dresser l'inventaire des mesures prises en faveur de la promotion de l'égalité des chances, à l'école comme sur le plan de l'emploi.
Certains ont alors tenté de l'interrompre: "Ca change quoi?", "ça sert à rien ton truc!". "Vous ne pouvez pas dire que rien ne se fait", lance le Premier ministre, en forçant sa voix, "puisque nous sommes mobilisés et que les choses bougent".
"Jamais la France n'a été aussi sensible, aussi ouverte et aussi désireuse d'améliorer les choses sur le terrain", insiste-t-il.
De nouveau interrompu, il s'adresse à un jeune homme: "Ce n'est pas parce que vous, vous n'avez pas de réponses qu'il n'y a pas sur le terrain plus de possibilités et plus d'opportunités!".
Alors que M. Villepin visitait la maison de quartier, plusieurs habitants, mécontents d'être restés à l'extérieur, l'ont pris à partie pour exprimer frustrations et inquiétudes.
"Comme vous êtes l'autorité de l'Etat, nous avons des doléances à vous faire passer", explique un homme d'une quarantaine d'années, évoquant les difficultés des jeunes face au chômage et aux discriminations.
"Je suis là pour les écouter, on est venus pour ça", répond le chef du gouvernement, avant de dresser l'inventaire des mesures prises en faveur de la promotion de l'égalité des chances, à l'école comme sur le plan de l'emploi.
Certains ont alors tenté de l'interrompre: "Ca change quoi?", "ça sert à rien ton truc!". "Vous ne pouvez pas dire que rien ne se fait", lance le Premier ministre, en forçant sa voix, "puisque nous sommes mobilisés et que les choses bougent".
"Jamais la France n'a été aussi sensible, aussi ouverte et aussi désireuse d'améliorer les choses sur le terrain", insiste-t-il.
De nouveau interrompu, il s'adresse à un jeune homme: "Ce n'est pas parce que vous, vous n'avez pas de réponses qu'il n'y a pas sur le terrain plus de possibilités et plus d'opportunités!".
Qui sommes-nous ?
