Sur le vif
Le président George W. Bush avait autorisé des fuites à la presse pour défendre sa décision de faire la guerre à l'Irak, a affirmé l'ancien chef de cabinet du vice-président Dick Cheney, Lewis Libby, soupçonné d'avoir révélé l'identité d'un agent de la CIA.
L'ancien responsable de la Maison blanche a déclaré que le président George Bush avait autorisé des "fuites" de renseignements secrets sur l'Irak, selon des documents judiciaires publiés jeudi et qui ont aussitôt provoqué de vives réactions politiques. D'après ces documents, Lewis "Scooter" Libby dit avoir été informé par ce dernier que Bush l'autorisait à révéler certaines données secrètes à un journaliste. La Maison blanche a refusé de commenter la révélation sur les "fuites" présumées. "Nous avons pour principe de ne pas parler des procédures judiciaires en cours, et ce principe ne change pas", a dit le porte-parole Ken Lisaius.
Libby, qui a quitté l'administration Bush en octobre dernier, a dit que Cheney lui avait explicitement demandé de parler à un journaliste des renseignements secrets ainsi que de l'ancien ambassadeur Joseph Wilson, qui avait critiqué la politique de Bush en Irak. Libby a été inculpé de parjure et d'entrave à la justice par le procureur spécial Patrick Fitzgerald, chargé de l'enquête sur une fuite qui a révélé aux médias le nom de l'épouse de Wilson, Valerie Plame, agent de la CIA.
Ce développement met Bush dans l'embarras au moment où il doit faire face à une cote de popularité en baisse, à une guerre de plus en plus impopulaire en Irak et à des divisions au sein de son parti sur des questions comme l'immigration. Les démocrates, qui espèrent arracher le contrôle du Congrès aux républicains lors des élections à mi-mandat de novembre prochain, ont exigé des explications. Bush est resté sourd à une question que lui criait un journaliste sur l'affaire.
L'ancien responsable de la Maison blanche a déclaré que le président George Bush avait autorisé des "fuites" de renseignements secrets sur l'Irak, selon des documents judiciaires publiés jeudi et qui ont aussitôt provoqué de vives réactions politiques. D'après ces documents, Lewis "Scooter" Libby dit avoir été informé par ce dernier que Bush l'autorisait à révéler certaines données secrètes à un journaliste. La Maison blanche a refusé de commenter la révélation sur les "fuites" présumées. "Nous avons pour principe de ne pas parler des procédures judiciaires en cours, et ce principe ne change pas", a dit le porte-parole Ken Lisaius.
Libby, qui a quitté l'administration Bush en octobre dernier, a dit que Cheney lui avait explicitement demandé de parler à un journaliste des renseignements secrets ainsi que de l'ancien ambassadeur Joseph Wilson, qui avait critiqué la politique de Bush en Irak. Libby a été inculpé de parjure et d'entrave à la justice par le procureur spécial Patrick Fitzgerald, chargé de l'enquête sur une fuite qui a révélé aux médias le nom de l'épouse de Wilson, Valerie Plame, agent de la CIA.
Ce développement met Bush dans l'embarras au moment où il doit faire face à une cote de popularité en baisse, à une guerre de plus en plus impopulaire en Irak et à des divisions au sein de son parti sur des questions comme l'immigration. Les démocrates, qui espèrent arracher le contrôle du Congrès aux républicains lors des élections à mi-mandat de novembre prochain, ont exigé des explications. Bush est resté sourd à une question que lui criait un journaliste sur l'affaire.
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