Sur le vif
Les Nations unies ont réclamé une aide internationale d'urgence à la Côte d'Ivoire pour l'aider à décontaminer ses sols après le déversement des déchets toxiques du Probo Koala en août, dans un communiqué publié simultanément à Paris et Nairobi, qui abrite son siège.
Selon une mission du Programme de l'Onu pour l'environnement (Pnue) de retour d'Abidjan, la Côte d'Ivoire estime à 15 millions d'euros les fonds qui lui manquent pour parfaire ses opérations de nettoyage, indique l'agence onusienne.
Les déchets ont été déversés à Abidjan dans la nuit du 19 au 20 août par une société ivoirienne qui les avaient déchargés du cargo grec Probo Koala. Disséminés dans des décharges à l'air libre, ils ont provoqué la mort de dix personnes et l'hospitalisation de 69 autres, selon le dernier bilan fourni par le ministère ivoirien de la santé.
Initialement estimée à 6.000 tonnes, la quantité de déchets, acheminés en France pour y être traités, devrait approcher les 7.500 tonnes.
Outre les déchets eux-mêmes, les sols contaminés doivent être également envoyés en France et traités.
Selon les autorités ivoiriennes, poursuit le Pnue, 9.200 tonnes de sols pollués ont été déjà collectées et le coût de l'opération, ajouté à celui du transport par bateau et de la décontamination, est estimé à 30 millions d'euros.
"Cependant, le gouvernement (ivoirien) n'a pu réunir que la moitié de cette somme et 15 millions d'euros doivent encore être trouvés", indique le Pnue qui a ouvert un fonds spécial pour recueillir les dons.
Les autorités locales considèrent en outre que 3.200 tonnes supplémentaires de sols pollués doivent être enlevées, poursuit le Pnue.
Selon une mission du Programme de l'Onu pour l'environnement (Pnue) de retour d'Abidjan, la Côte d'Ivoire estime à 15 millions d'euros les fonds qui lui manquent pour parfaire ses opérations de nettoyage, indique l'agence onusienne.
Les déchets ont été déversés à Abidjan dans la nuit du 19 au 20 août par une société ivoirienne qui les avaient déchargés du cargo grec Probo Koala. Disséminés dans des décharges à l'air libre, ils ont provoqué la mort de dix personnes et l'hospitalisation de 69 autres, selon le dernier bilan fourni par le ministère ivoirien de la santé.
Initialement estimée à 6.000 tonnes, la quantité de déchets, acheminés en France pour y être traités, devrait approcher les 7.500 tonnes.
Outre les déchets eux-mêmes, les sols contaminés doivent être également envoyés en France et traités.
Selon les autorités ivoiriennes, poursuit le Pnue, 9.200 tonnes de sols pollués ont été déjà collectées et le coût de l'opération, ajouté à celui du transport par bateau et de la décontamination, est estimé à 30 millions d'euros.
"Cependant, le gouvernement (ivoirien) n'a pu réunir que la moitié de cette somme et 15 millions d'euros doivent encore être trouvés", indique le Pnue qui a ouvert un fonds spécial pour recueillir les dons.
Les autorités locales considèrent en outre que 3.200 tonnes supplémentaires de sols pollués doivent être enlevées, poursuit le Pnue.
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