Sur le vif
Colombes Habitat Public (CHP), la municipalité de Colombes et certains habitants de cette comme des Hauts-de-Seine se coalisent depuis plusieurs mois pour tenter de fermer une supérette Good Price située dans le quartier populaire des Grèves. Remplaçant un Franprix moribond, le commerce a ouvert ses portes en 2015. Il se porte bien économiquement et dispose d’un bail qui court jusqu’en 2019. Mais certains habitants se plaignent de ne pas trouver de porc et d’alcool et que 95 % de la viande vendue soit halal.
Olivier Virolle, directeur général de CHP, juge que la supérette ne respecte pas les termes du bail qui suggère l’occupation des lieux par un commerce « d’alimentation générale » et qualifie la boutique de « communautariste ». Il pointe également du doigt la vente de tapis de prières. Mais Soulemane Yalcin, le responsable de Good Price, estime être dans son bon droit. « Je fais du commerce, je regarde autour de moi et je cible ce qui peut s’y vendre », affirme le gérant. « Le bail prévoit alimentation générale et activités connexes. Tout dépend de la façon dont on interprète les activités connexes. »
Soulemane Yalcin justifie son refus de vendre de l’alcool par des motifs de sécurité car « tous les magasins qui vendent de l’alcool sont confrontés à des problèmes de sécurité ». Concernant le jambon, il a également d’autres arguments : « C’est parce qu’il y a beaucoup de pertes au rayon charcuterie. Nous l’avons vu dans les chiffres de vente du Franprix. En tant que commerçant, on essaie de viser une clientèle de masse. Tant pis si ça déplaît à une petite partie de la population. »
Le bailleur CHP, ne voulant rien entendre des arguments du commerçant, a déposé un recours devant le tribunal de Nanterre. L'affaire sera examinée le 13 octobre prochain.
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Soulemane Yalcin justifie son refus de vendre de l’alcool par des motifs de sécurité car « tous les magasins qui vendent de l’alcool sont confrontés à des problèmes de sécurité ». Concernant le jambon, il a également d’autres arguments : « C’est parce qu’il y a beaucoup de pertes au rayon charcuterie. Nous l’avons vu dans les chiffres de vente du Franprix. En tant que commerçant, on essaie de viser une clientèle de masse. Tant pis si ça déplaît à une petite partie de la population. »
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