Sur le vif
Le Conseil des ministres algériens a qualifié les caricatures danoises, qui ont suscité la colère des musulmans, d'"actes ignobles" et d'"outrages indécents" dans un communiqué à l'issue de sa réunion, rendu public mardi.
"Le peuple algérien a été profondément blessé, tout comme plus d'un milliard d'hommes et de femmes musulmans, par les actes ignobles et les outrages indécents à la sainteté de l'islam et du Prophète", selon ce texte.
Le Conseil estime que ces caricatures "témoignent non seulement d'une incroyable indigence spirituelle mais encore d'une intolérance et d'une ignorance inquiétantes".
"La liberté d"expression doit comporter dans tous les pays du Monde ses limites naturelles et salutaires dans le respect impérieux des croyances de tous les peuples", ajoute le texte qui souligne que "l'Algérie croit profondément dans les vertus de la tolérance et dans les avantages du dialogue entre les peuples, entre les cultures et entre les civilisations".
Le Conseil appelle, enfin, à éviter "tout acte ou comportement de nature à servir les extrémismes de tous bords au détriment de l'harmonie et de l'entente entre les peuples et entre les civilisations".
En Algérie, il n'y a pas eu de manifestations violentes contre les caricatures mais des journalistes de la télévision publique ont été suspendus et des directeurs de journaux emprisonnés pour les avoir montrées.
Lors de cette même réunion, le Conseil a également "décidé que la radio nationale à travers toutes ses chaînes ainsi que la télévision nationale sont désormais tenues de diffuser l'Adhan (appel) à la prière, à ses heures quotidiennement", appel qui n'était pas diffusé, jusque-là, par la télévision.
En Algérie, l'Islam est religion d'Etat, selon la constitution.
"Le peuple algérien a été profondément blessé, tout comme plus d'un milliard d'hommes et de femmes musulmans, par les actes ignobles et les outrages indécents à la sainteté de l'islam et du Prophète", selon ce texte.
Le Conseil estime que ces caricatures "témoignent non seulement d'une incroyable indigence spirituelle mais encore d'une intolérance et d'une ignorance inquiétantes".
"La liberté d"expression doit comporter dans tous les pays du Monde ses limites naturelles et salutaires dans le respect impérieux des croyances de tous les peuples", ajoute le texte qui souligne que "l'Algérie croit profondément dans les vertus de la tolérance et dans les avantages du dialogue entre les peuples, entre les cultures et entre les civilisations".
Le Conseil appelle, enfin, à éviter "tout acte ou comportement de nature à servir les extrémismes de tous bords au détriment de l'harmonie et de l'entente entre les peuples et entre les civilisations".
En Algérie, il n'y a pas eu de manifestations violentes contre les caricatures mais des journalistes de la télévision publique ont été suspendus et des directeurs de journaux emprisonnés pour les avoir montrées.
Lors de cette même réunion, le Conseil a également "décidé que la radio nationale à travers toutes ses chaînes ainsi que la télévision nationale sont désormais tenues de diffuser l'Adhan (appel) à la prière, à ses heures quotidiennement", appel qui n'était pas diffusé, jusque-là, par la télévision.
En Algérie, l'Islam est religion d'Etat, selon la constitution.
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