Sur le vif
Laurence Parisot, présidente du MEDEF, a proposé mardi aux syndicats "une rencontre pour faire le point et échanger sur les enseignements" à tirer de la crise du CPE, afin d'"élaborer ensemble un agenda". Au lendemain de l'annonce du remplacement du CPE par d'autres dispositifs, elle a estimé qu'"on a franchi un pas gigantesque en droit civil quand on a abordé la question du divorce en inventant le divorce par consentement mutuel". "Je crois qu'il est temps que nous ayons le même type d'approche en matière de droit du travail".
"Ce que j'envisage dans les jours qui viennent, c'est de proposer, si elles le souhaitent, aux cinq centrales syndicales, une rencontre avec chacune d'entre elles pour faire le point, échanger sur les enseignements que chacun tire de ce qui s'est passé au cours de ces trois derniers mois", a-t-elle expliqué. Et ce "pour voir si ensemble, on peut ou pas définir un agenda" de discussions. La CGT a fait savoir, par un communiqué de sa secrétaire confédérale Maryse Dumas, qu'elle "examinera en temps utile et lorsque la proposition lui sera communiquée autrement que par médias interposés la réponse à faire à cette invitation".
Mais la CGT se dit d'ores et déjà "dubitative" "sur le champ de discussions proposées". "La présidente du Medef semble ne pas avoir compris que le profond mouvement social qui anime notre pays depuis plus deux mois exige exactement l'inverse", souligne Maryse Dumas qui juge que "les propos de la présidente du Medef sont à contresens de l'exigence des jeunes et des salariés". Pour elle, "après le gouvernement, le Medef serait bien avisé de remiser certains de ses projets au placard et d'accepter une vraie négociation pour le développement de l'emploi et des salaires un nouveau statut du travail salarié fondé sur la sécurité, des droits nouveaux pour les salariés".
"Ce que j'envisage dans les jours qui viennent, c'est de proposer, si elles le souhaitent, aux cinq centrales syndicales, une rencontre avec chacune d'entre elles pour faire le point, échanger sur les enseignements que chacun tire de ce qui s'est passé au cours de ces trois derniers mois", a-t-elle expliqué. Et ce "pour voir si ensemble, on peut ou pas définir un agenda" de discussions. La CGT a fait savoir, par un communiqué de sa secrétaire confédérale Maryse Dumas, qu'elle "examinera en temps utile et lorsque la proposition lui sera communiquée autrement que par médias interposés la réponse à faire à cette invitation".
Mais la CGT se dit d'ores et déjà "dubitative" "sur le champ de discussions proposées". "La présidente du Medef semble ne pas avoir compris que le profond mouvement social qui anime notre pays depuis plus deux mois exige exactement l'inverse", souligne Maryse Dumas qui juge que "les propos de la présidente du Medef sont à contresens de l'exigence des jeunes et des salariés". Pour elle, "après le gouvernement, le Medef serait bien avisé de remiser certains de ses projets au placard et d'accepter une vraie négociation pour le développement de l'emploi et des salaires un nouveau statut du travail salarié fondé sur la sécurité, des droits nouveaux pour les salariés".
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