Une Journée pour célébrer la femme

Salam,

Le fabuleux destin de … Femmes… Femmes… Femmes… !
Par leurs diversités ! leurs singularités ! leurs convictions ! leurs engagements Il en fut ! par leur ténacité, elles ont marqué l’Histoire avec un grand H ! En sera-t-il encore…?
Le 8 mars : Journée de la Femme, des Femmes ? Liberté diversifiée ou liberté conditionnée d’une société aseptisée, de la pensée unique et de clones siliconnées ? large débat… !

En décembre 2003, au plus fort du tsunami politico-médiatique qui a secoué l’hexagone sur l’affaire du « foulard dit  islamique» générant plus de passions que de réflexions, dans un discours de circonstance, devant un parterre d’invités triés sur le volet, le Président Jacques Chirac déclare : « Le degré de civilisation d'une société se mesure d'abord à la place qu'occupent les femmes. Il faut être vigilant face aux menaces d'un retour en arrière ».

En effet «Pas beau» comme disent les enfants, ce passé de la chasse aux sorcières , époque où Saint-Simon déclarait : «pour la femme, la liberté ne peut consister que dans le droit au ménage» ou plus près de nous, en 1968, le Général de Gaule, à l’idée de nommer une femme ministre, indigné, déclare « et pourquoi pas un Ministère du tricot » ! voir même un premier Ministre du nom de Jacques Chirac, qui lors des 1ères Journées Internationales de la Femme, organisées à Paris du 1er au 3 Mars 1975, dans son discours, s'élève contre « l'intolérance furieuse avec laquelle les adeptes de l'intégrale libération de la femme entende...  

Salam,

Le fabuleux destin de … Femmes… Femmes… Femmes… !
Par leurs diversités ! leurs singularités ! leurs convictions ! leurs engagements Il en fut ! par leur ténacité, elles ont marqué l’Histoire avec un grand H ! En sera-t-il encore…?
Le 8 mars : Journée de la Femme, des Femmes ? Liberté diversifiée ou liberté conditionnée d’une société aseptisée, de la pensée unique et de clones siliconnées ? large débat… !

En décembre 2003, au plus fort du tsunami politico-médiatique qui a secoué l’hexagone sur l’affaire du « foulard dit  islamique» générant plus de passions que de réflexions, dans un discours de circonstance, devant un parterre d’invités triés sur le volet, le Président Jacques Chirac déclare : « Le degré de civilisation d'une société se mesure d'abord à la place qu'occupent les femmes. Il faut être vigilant face aux menaces d'un retour en arrière ».

En effet «Pas beau» comme disent les enfants, ce passé de la chasse aux sorcières , époque où Saint-Simon déclarait : «pour la femme, la liberté ne peut consister que dans le droit au ménage» ou plus près de nous, en 1968, le Général de Gaule, à l’idée de nommer une femme ministre, indigné, déclare « et pourquoi pas un Ministère du tricot » ! voir même un premier Ministre du nom de Jacques Chirac, qui lors des 1ères Journées Internationales de la Femme, organisées à Paris du 1er au 3 Mars 1975, dans son discours, s'élève contre « l'intolérance furieuse avec laquelle les adeptes de l'intégrale libération de la femme entendent imposer à toutes les autres femmes leurs conceptions personnelles de la liberté… » !

A moins de continuer de dire que tout va très bien Madame la Marquise, les «femmes françaises, actuelles» en ce 8 mars 2006- la liste des discriminations à leurs égards loin d’être exhaustive- crient à qui veut l’entendre qu’ il n’y a pas lieu de pavoiser : reléguées au 89 rang mondial dans la représentativité au sein de leur Assemblée Nationale ! Loin derrière les femmes de certains pays musulmans où les Algériennes les devancent, les Irakiennes à égalité avec les Américaines, devant les Belges et les Anglaises…

Et ce n’est pas la « Royal future présidentiable » qui le démentira, couverte de « roses rouges »aux odeurs machos-sexistes, expédiées par ses amis PS :  «  la présidence de la République n'est pas un concours de beauté- Qui va garder les enfants - Je vais rajouter une balle dans le fusil de chasse  -une «présidence tournante»- l’autorisation de François avant de se présenter …» ! Revient Fadila, ya les mêmes à la maison !

Quand aux «femmes issues de l’immigration, pour certaines » portant le symbole de l’aliénation» -rien que ça-actuelles et modernes, n’en déplaise à leurs détracteurs-que dis-je leurs détractrices, nombre d’entre elles ayant usé leurs fonds de culottes, des berceaux de la crèche aux amphis des facs françaises, diplômées et compétentes, elles se heurtent plutôt au "plafond de verre", cette barrière invisible des discriminations qui les empêche de prendre toute leur place dans la société- un rapport accablant de décembre 2005, de la députée UMP Marie-Jo Zimmermann. Sur 8 principales professions exercées par les femmes«issues de… d’origine…» 7 sont des professions non qualifiées contre 3 pour les «Françaises».Mais que fait donc «notre Fad nationale » ? 

Aux dernières nouvelles, occupée à inaugurer la "Maison de la mixité" réservée aux «Fatmas de service, laborieuses et silencieuses» retenues malgré elles dans les hangars de l'ignorance et de la précarité, écartées de toute promotion sociale. En présence du Président de la République un ptit chouia paternaliste et sermonneur, déclarant : « Il faut que les jeunes filles comprennent qu'elles ne sont pas coupables de vouloir vivre leur vie normalement …». Abracadabrantesque, Seigneur Dieu…lotf ! « Circulez ya rien à voir … »

A dire… sur les ténors UMPS ! se bousculant« à la maison de la mixité »les mêmes qui n’appliquent pas la parité! On connaissait le principe, on a maintenant les chiffres, nous fait savoir le Parisien de mars dernier, grâce à Marie-Jo Zimmermann, rapporteur général de l'Observatoire de la parité : c'est l'UMP qui remporte la médaille d'or des pénalités financières payées chaque année par les partis politiques pour non-respect de la parité hommes-femmes. Le parti présidé par Nicolas Sarkozy, avec 4 262 606 € par an, paie à lui seul 60,4 % de la totalité des pénalités qui s'élèvent à 7 053 488 €.. Les socialistes arrivent ensuite avec 1 650 980 €.. «faites ce que je dis… ne faites pas ce que je fais» !

Alors que le rapport du professeur Henrion décrit les bourreaux en majorité d’hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d’un certain pouvoir, une proportion très importante de cadres (69%) de professionnels de la santé, de la police, de l’armée: bonjour le Nouveau Féminisme  Fracas-cité, instrumentalisant les femmes dites des «quartiers », financé à 90% par les pouvoirs publics, un budget global de 464 528 euros... financé par l'État, la Région Ile-de-France et la Ville de Paris. C’est pas donné le Féminisme d’Etat … !  

Les«héritières»des luttes féminines des années 70 , leur«horizon voilé»par les tours de leurs cités, leurs connaissances du vrai combat se limitent aux pieds de leurs immeubles, case départ et statut quo pour certaines d’entre elles ayant participé à la marche « pour l’Egalité »il y a 20ans. Combien de promotions de Grandes Ecoles, ENA, Sciences PO, HEC et autres pour les « beurettes pas si  ostensibles »qu’on aimerait qu’elles le soient depuis la marche des « beurs » !!! 

Dans le Nouvel OBS de mai 2003, Marcella Lacub écrit : «A propos du mouvement NPNS, leur slogan me semble rétrograde. Mais surtout je trouve ahurissant qu'on le présente comme l'avant-garde du combat féministe. Ne pas être violée, agressée, insultée, n'est quand même pas le dernier cri des revendications des femmes: c'est la moindre des choses! Je dirais que ce qu'elles dénoncent, ce sont des délits et des crimes de droit commun, qui relèvent de la police et non pas d'un mouvement d'émancipation des femmes… Cela prouve combien le mouvement féministe est à court d'idées… ».

Plus grave la solidarité féministe sélective. Combien de femmes assassinées dans l’indifférence générale avant Sohane élevée au rang de Martyr des cités, sur sa tombe une plaque«morte brûlée vive». Ghofrane « lapidée dans une cité». Le Figaro du 27 Nov. 2004 à F. A : «Vous avez alerté l'opinion en parlant de lapidation alors que le crime n'a rien de religieux»?

Et la mort de Marie Trintignant ? Inscrire sur sa tombe « morte par abus de câlins » ? n’a-t-elle pas été elle aussi victime de coups entrainant sa mort édulcorée en drame passionnel ?

Combien de femmes avant  Samira, victimes de«tournantes»! «L’athlète, le viol et le mépris» quelques lignes dans le magazine«Elle»de 1995 : En 1991, une sportive française de Haut Niveau, victime « d’un viol collectif », pour obtenir justice, a dû se battre sans relâche, pendant 2 ans. Cette affaire étouffée n'a pu voir le jour  que par le biais d'un téléfilm " le secret de Marion" sur TF1 en 1995. «Je n’ai eu droit qu’à du mépris et où que l’on soit, on n’est pas à l’abri» conclut-elle « L'important, dit-elle, c'est qu'il dénonce le viol et démontre que même dans le Sport de Haut Niveau cela peut arriver » !  91 % des personnes condamnées pour viol sont d’origine française .

La souffrance de toute femme n'est-elle pas une seule souffrance quelque soit son milieu, son appartenance ? Le sexisme n’a ni de couleur ni de frontière, il sévit partout ! ! Le profil de l’agresseur n’est pas toujours celui que l’on imagine…!

A l'aube de ce 3ème millénaire, la dominance masculine, les fantasmes et les comportements qu'elle enduit, n'ont pas disparu… ! De ses revendications du « rien se sera plus comme avant »,malgré un vocabulaire rénové, c’est toujours l’image d’une femme objet de désir et de fantasmes, subordonnée et passive, que nous renvoient la presse féminine actuelle, la télévision, la pub, le cinéma… !  

Incertain… destin… !  «  Ne la laisse pas tomber- Elle est si fragile- Etre une femme libérée, tu sais c'est pas si facile… » !

Nacéra Hamouche, présidente association les « CFL » Citoyennes Femmes Libres - Simplement …femmes ! Pour le respect des Libertés Individuelles et la Diversité des Opinions- http://www.cflma.fr.st