Sur le vif
Rue d'Angleterre changée en « rue de la Lapidation », rue de la Suisse transformée en « rue des Frères musulmans », et rue d'Italie modifiée par « rue de la Burqa ».
Cette action menée lundi 1er août par le collectif identitaire niçois Nissa Rebela n’est pas restée sans dénonciations et consternations. Cet acte qui visait principalement la mosquée rue des Suisses ou « Frères musulmans », a été perçue comme une « incitation à la haine raciale et à la discrimination » par le parquet de Nice, surtout pour ce premier jour de Ramadan.
« Ces actes scandaleux, en plus de causer des troubles à l'ordre public, constituent des propos de provocation à la haine raciale et à la discrimination », a déclaré la ville de Nice dans un communiqué transmis à la presse locale.
Pour Philippe Vardon , président de Nissa Rebela « nous assistons au sacrifice d’un quartier en plein cœur de la ville et à l’abandon de ses habitants non musulmans ».
Les affiches collées sur les panneaux des rues ont été immédiatement retirées par le service municipal de la ville avant que les panneaux eux-mêmes soient complètement démontés pour être confiés à la police scientifique afin de retrouver d’éventuelles empreintes.
Les extrémistes de Nissa Rebela ne sont pas à leur première provocation. En 2005, ils avaient soulevé une vague de contestations à la suite d'une distribution de soupe au cochon, pour les plus démunis, ce qui excluait de fait les personnes de confession musulmane et de confession juive.
Lire aussi :
Islamophobie : le préfet des Alpes-Maritimes dit non à un « apéro rosé-porchetta »
Nice: le tribunal rejette la 'soupe au cochon'
Nice : la mosquée de la rue de Suisse toujours en sursis
Cette action menée lundi 1er août par le collectif identitaire niçois Nissa Rebela n’est pas restée sans dénonciations et consternations. Cet acte qui visait principalement la mosquée rue des Suisses ou « Frères musulmans », a été perçue comme une « incitation à la haine raciale et à la discrimination » par le parquet de Nice, surtout pour ce premier jour de Ramadan.
« Ces actes scandaleux, en plus de causer des troubles à l'ordre public, constituent des propos de provocation à la haine raciale et à la discrimination », a déclaré la ville de Nice dans un communiqué transmis à la presse locale.
Pour Philippe Vardon , président de Nissa Rebela « nous assistons au sacrifice d’un quartier en plein cœur de la ville et à l’abandon de ses habitants non musulmans ».
Les affiches collées sur les panneaux des rues ont été immédiatement retirées par le service municipal de la ville avant que les panneaux eux-mêmes soient complètement démontés pour être confiés à la police scientifique afin de retrouver d’éventuelles empreintes.
Les extrémistes de Nissa Rebela ne sont pas à leur première provocation. En 2005, ils avaient soulevé une vague de contestations à la suite d'une distribution de soupe au cochon, pour les plus démunis, ce qui excluait de fait les personnes de confession musulmane et de confession juive.
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