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Sur le vif

GB: des anciens islamistes créent un groupe de réflexion contre l'extrémisme

| Mercredi 23 Avril 2008 à 01:04

           


Plusieurs anciens militants islamistes ont présenté mardi à Londres un groupe de réflexion spécialisé dans la lutte contre l'extrémisme, avec pour objectif de créer une passerelle entre l'islam et l'Occident.
Le groupe a été baptisé Fondation Quilliam en hommage à Abdullah William Quilliam (1856-1932), un avocat de Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre) converti à l'islam et fondateur dans cette ville de la première mosquée britannique.
"Il n'y a pas de solution rapide au terrorisme. A l'instar des politiques occidentales en Afghanistan, qui, conjuguées à l'émergence d'une idéologie islamiste violente, ont contribué au cours des vingt dernières années à la naissance d'un terrorisme international, il faudra une durée similaire pour renverser la tendance", a estimé le groupe de réflexion dans les documents remis au cours d'une conférence marquant son lancement officiel.
"En supposant que, bien sûr, nous ne semions pas les graines de futurs conflits en tentant de déraciner le terrorisme actuel", a-t-il noté.
Les fondateurs de ce groupe ont "tous parcouru le chemin de l'extrémisme", notamment son directeur Maajid Nawaz qui a passé quatre ans dans les geôles égyptiennes en raison de son appartenance au groupe radical islamiste Hizb-ut-Tahrir. Ils travaillent sous l'égide d'intellectuels musulmans reconnus.
"Ces dernières années, après avoir été témoins de la conclusion logique d'une idéologie sans retenue et ses conséquences sur ses partisans", les fondateurs du groupe "ont rejeté l'islamisme, tout en restant des musulmans engagés", précise le site internet de la Fondation Quilliam.
Selon le groupe de réflexion, "les musulmans d'Occident devraient ranimer l'islam d'Occident, notre héritage andalou de pluralisme et de tolérance, et ainsi atteindre l'harmonie dans les relations Occident/islam".
"Les musulmans d'Occident devraient être délestés du bagage culturel du sous-continent indien, ou du fardeau politique du monde arabe", estime-t-il.
"L'extrémisme et l'intransigeance des écritures dans le discours communautaire musulman sont parmi les plus importantes barrières à l'émergence d'un islam occidental, à une fusion entre l'islam traditionnel et l'Occident moderne", a souligné la Fondation dans son document remis mardi.




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Elkhia le 23/04/2008 10:01 | Alerter
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Salamou'alikoum je veux apporter quelques remarques a cet article ,
La premiére c'est que le Hizb-ut-Tahrir n'est pas comme on le pretend un groupe extremiste ou terroriste !
Il est dans la bouche des occidentaux qui ne veulent pas une unité musulmanne et un retour a un system califal de justice donc tout mouvement politique qui cherche a unir les musulman(freres musulman,Hizb-ut-Tahrir etc..) est vu par eux comme terroriste ou extremiste.
Je pose cette question qui sont ils ces occidentaux pour juger de qui pratique bien l'islam ou qui est extrémiste deja!
Deuxiémement dire qu'on doit s'appuyer sur l'heritage andalou car ils etaient tolérant voudrait dire que le reste des contrés musulmanne ne l'etait !! alors qu'on sait qu'en egypte syrie perse etc vivaient des juifs des chretiens et autre en pays .
Notre heritage a nous musulman d'occident n'est pas qu'andalou il est avant tout du prophete (saw)!!!!

2.Posté par trilili le 17/10/2011 00:39 | Alerter
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Oui bien sûr, il suffit d'observer comment ces gens si imbus d'eux mêmes se comportent avec leur épouse et enfants pour maintenir le terme de radical. C'est facile de tenir un discours angélique de grandeur mais faut voir aussi dans le concret comment ça se passe!


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