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Culture & Médias

Abd Al Malik : « Ma force personnelle me vient de l'islam »

Rédigé par Nadia Sweeny | Mardi 25 Juillet 2006 à 14:45

           

A l'occasion de la sortie de Gibraltar, son nouvel album, nous avons rencontré Abd Al Malik. Homme de foi et d'art, il a accepté de se livrer à bâton rompu. Sa musique, ses textes, ses rencontres et ses influences... au cœur de Paris, un moment de poésie et de sérénité avec un jeune homme qui en impose par la sagesse et la profondeur de ses propos.



Abd Al Malik
Abd Al Malik

Saphirnews : Pourquoi as-tu appelé ton album Gibraltar ?

Abd Al Malik : J’ai appelé mon album « Gibraltar » pour des raisons musicales, mais aussi pour des raisons de fonds. Sur le fond, je pense vraiment que l’essentiel c’est la capacité à faire du lien et du dialogue, c'est-à-dire la capacité à faire parler ensemble le Nord et le Sud, les générations différentes, etc. D’un point de vue métaphorique, je trouvais que le détroit de Gibraltar, sa position, son histoire, par rapport à l’Andalousie, signifiait bien ce que j’avais envie de montrer. A ceci vient se rajouter l’actualité de cette région, avec les gens du Sud qui veulent venir vers le Nord et toutes les difficultés que l’on peut rencontrer ici. Je trouvais intéressant de développer ces éléments.

Dans la première chanson de l'album, tu développes ce sujet. C'est étonnant que le jeune Noir sur le détroit aille vers le Sud. Pourquoi ?

Abd Al Malik : En fait, ce Noir, c’est moi. Mais, j’ai essayé de faire en sorte que d’autres puissent s'y projeter et en faire une toute autre interprétation. C’est l’idée que le Nord a évidemment fait de moi ce que je suis. Mais ce qui m’a rendu vivant, c’est le Sud. Ce rapport particulier que j’ai avec le Maroc, avec l’Afrique, c’est ce qui fait de moi l’individu que je suis.

J’ai eu envie de dire : tout le monde va dans un sens et bien moi je vais dans l’autre. C’est comme dans ce film de Tony Gatlif, Exil. L’acteur principal, Romain Duris, va vers l’Algérie pour retrouver ses racines alors que tout le monde va vers la France. J’ai le sentiment que nous autres, d’origine africaine, avons tendance à nier une partie de notre être. Pour moi, mes fruits sont évidemment français. J’aime la France, c’est mon pays. Le drapeau bleu, blanc, rouge, c’est le mien. Mais comme un arbre qui a des fruits, des branches, un tronc mais aussi des racines, sans lesquelles il est voué à disparaître, mes racines c’est l’Afrique. Mes racines se trouvent dans le pays d’origine de mes parents, Le Congo, mais aussi au Maroc, mon pays de cœur, que j’aime énormément. Je suis tout cela et j’ai voulu faire un morceau dans lequel, à ma manière, j’illustre cette complexité.

Dans une autre chanson, tu dis que « la Suisse, sur un plateau télé, a, face à un homme d’Etat, mélangé la politique avec la foi ».

Abd Al Malik : Je tiens à préciser que je suis avec toutes les femmes et tous les hommes qui sont dans une démarche de paix et d’ouverture, de dialogue, d’écoute et de compréhension en général. Mais particulièrement avec mes frères et mes sœurs d’islam. C’est affectif, évidemment, je suis musulman. L’une des choses vraiment importantes, est de fédérer et ne pas créer de problèmes entre nous. On peut avoir des avis qui ne collent pas mais on doit tout de même essayer d’avancer ensemble. C’est bien dans cette démarche que j’ai dit « La Suisse » et que je n’ai pas cité de nom. Je n’ai rien contre cette personne, mais aujourd’hui, dans ses propos, c’est comme si être musulman devenait un acte politique. Ceci est un danger.

Pour moi, l’islam est une spiritualité. C’est quelque chose qui nous nourrit à l’intérieur et qui nous pacifie, nous-même et notre rapport aux autres, à la fois aux musulmans mais aussi aux non musulmans. C’est toute cette notion de jihad an-nafs (la lutte contre soi-même). De mon point de vue, il est très important de ne pas être dans l'amalgame ou une personne qui voudrait entrer en islam ou qui s’y intéresse, pense qu’être musulman c’est avoir tel avis politique ou telle démarche. J’ai voulu dire que j’étais contre le mélange de la spiritualité et de la politique ou du militantisme, tout en disant bien que ce n’est pas contre un individu. Et si j’avais dit un nom, les gens se seraient dits que je tape sur cet individu, alors que je n’ai rien contre lui. C’est simplement sur le fond que je ne suis pas d’accord avec lui. Pour éviter cette confusion, je ne l’ai pas nommé, mais par contre j’ai exprimé mon avis car jamais je ne le cacherai. Mais je suis convaincu que la diversité est une bonne chose; elle enrichit les propos.

Pour toi, le « mal » qui ronge aujourd’hui le rapport entre le musulmans et les autres, c’est cet amalgame entre spiritualité et politique ?

Abd Al Malik : Oui, totalement. Mais je pense que cet amalgame est présent chez nous musulmans, mais il est aussi beaucoup présent chez les non musulmans. Nous sommes tous dans cet amalgame. Lorsque certains non musulmans parlent d'islam, ils prennent l’exemple de Ben Laden et les autres. Et nous musulmans nous participons à cela. Comme si le fait de ne pas être d’accord avec cette démarche faisait de nous des renégats, alors que cela n’a rien à voir.

Tu cites Deleuze, Dérida et Debray. Peux-tu expliquer ces références ?

Abd Al Malik : Je suis vraiment admirateur de ceux qu’on appelle les philosophes de la déconstruction. Les gens comme Deleuze, Dérida, mais aussi Foucault qui, pour essayer d’expliquer quelque chose, le déconstruisent. A l’image de ces gamins qui, pour comprendre le fonctionnement d’une machine, la démontent. Je n’aime pas les préjugés, où l’on s’arrête à cause de l’apparence. Je suis pour l’analyse, allez plus loin, essayer de comprendre. Nous sommes dans une société de l’immédiateté, du phénomène, des médias. On entend souvent : « C’est vrai, je l’ai vu à la télé ».. Et c’est pour cela que j’aime beaucoup ces philosophes qui utilisent l’analyse et la déconstruction dans leur démarche. Ils se demandent « Qu’est ce qui est caché derrière », « Qu’est ce que ça signifie ». C’est pourquoi je les ai cités.

Dans tes textes, souvent, on retrouve des clins d’oeil à Jacques Brel.

Abd Al Malik : C’est mon épouse qui m‘a fait découvrir Jacques Brel. Elle le connaissait depuis longtemps et elle a insisté pour que j’écoute attentivement. Ça fait presque une dizaine d’années maintenant que je me suis penché sur ce chanteur et j’ai découvert une force d’interprétation, d’écriture et une musique incroyable. Il faut savoir qu’on était dans les années 60 et que chaque musique ressemblait à une mini symphonie. C’est une écriture très visuelle. A côté de cela, j’aime beaucoup des artistes comme Jay Z ou Nas. J’aime la littérature et je me suis demandé si j’arriverais à mettre tout cela dans un disque. Il a fallu le temps de la maturation mais cet album est une sorte d’hommage à Brel.

Avec qui as-tu travaillé pour cet album ?

Abd Al Malik : Un jour, je regardais un reportage par hasard et je suis tombé sur Gérard Jouannest, le co-compositeur des grands titres de Jacques Brel. Je me suis dit que ce serait génial de travailler avec lui. J’ai fait appel à mes relations. J’ai passé des coups de fil à gauche et à droite et j’ai réussi à avoir un rendez-vous avec lui. Il a écouté mes chansons. Nous avons discuté et il a accepté de bosser avec moi. C’était incroyable pour moi... C'était quand même le pianiste de Brel, celui qui a composé « Ne me quitte pas ». Quand on a bossé ensemble, il y a quelque chose de spécial qui est passé immédiatement. Je suis allé chez lui, j’ai rencontré sa femme, Juliette Greco. Et lorsqu’il a commencé à jouer, ça m’a inspiré, alors j’ai pris une feuille, j’ai écris. Je termine mon texte, il me regarde et me dit « c’est fou, la dernière fois que j’ai bossé comme ça c’était avec Brel ». Pour moi, c’est merveilleux.

J’ai aussi travaillé avec Marcel Azzola, l’accordéoniste de Jaques Brel, le fameux « chauffe marcel ». J’ai vraiment eu de la chance. J’ai aussi travaillé avec plein de personnes de styles musicaux différents, mais je suis vraiment admiratif de cette époque de Brel. La manière avec laquelle ils abordaient la musique, comment ils travaillaient, la force du texte l’engagement dans la musique : quand tu vois Brel sur scène, tu te dis qu’après ça il va mourir... C’est incroyable !

Dans ton style musical, on retrouve l’influence du slam, non ?

Abd Al Malik : Si, c’est vrai. A la base, je suis un rappeur. Mais un jour, il y a deux ans, j’ai été invité à Bruxelles par une association qui fait des sessions Slam. Pendant trois heures, j’ai écouté du Slam. C'était la première fois. J’y ai vu une vie qui était la même qu'à mes débuts dans le rap. Il y avait une énergie que je ne retrouve plus dans le rap aujourd’hui. Il y avait un truc, la force du mot, du verbe et je me suis dit : « Mais, c’est pas possible, il faut mettre ça dans un disque ! On ne peut pas laisser ça comme ça ! » Et c’est là que je me suis dit que j’utiliserai cet élément aussi.

D’autre part, j’aime beaucoup le Def Comedy Jam. C’est une émission américaine présentée par Mos Def où plein d’artistes, des rappeurs et d’autres, viennent et Slam. C’est quelque chose qui m’avait touché aussi et je me suis dit que se serait bien de le mettre à ma sauce, avec ce que j’aime, mes influences musicales et ma passion pour la littérature. J’avais envie de créer un effet. Je voulais que lorsqu'une personne écoute mon disque, elle ait l’impression que je suis à côté d’elle, en train de dialoguer. Je voulais créer une sorte d’intimité illusoire. J’avais aussi envie qu’on écoute mes morceaux comme des petites histoires, des nouvelles. Et je trouvais que cette forme là s’y prêtait bien. Donc je suis allé jusqu’au bout. C’est vrai que le slam est un élément que j’ai utilisé, mais je fais du rap et ce disque est pour moi un disque de rap.

Et New African Poets (NAP), c’est fini ?

Abd Al Malik : Non, pas du tout ! On est actuellement en studio. On travaille sur le grand retour de NAP. Mais, même sur les projets solo que j’ai fait, toute l’équipe est là. Sur Gibraltar par exemple, c’est Bilal qui a composé toutes les musiques, Mohammed s’occupait des histoires, Aïssa aussi. On est toujours là, tout le monde. De 1996 à 2000, on a sorti un album quasiment chaque année. Avec les concerts et tout ça. On avait envie un peu de se reposer. Et là, on s'est remis à bosser. On a déjà trois, quatre titres de prêts. On est vraiment content. Courrant 2007, se sera le grand retour de NAP. InchaAllah.

Tes textes racontent tes périodes un peu sombres, un peu radicales. Que s’est-il passé ?

Abd Al Malik : En fait, j’ai le sentiment d’être devenu musulman à partir du moment où je suis rentré dans la tariqa, où j’ai rencontré mon cheikh et que j’ai eu une vraie démarche spirituelle. L’islam c’est par excellence l’ouverture, plus encore que l’acceptation de l’autre dans la différence. Mais moi avant, je n’étais pas du tout dans cette démarche. Pour moi, c’était « je suis dans le vrai et les autres vont cramer ». Je pensais ainsi. J’étais trop dur. Alors que l’être le plus doux, c’est le Prophète de l’islam. C’est la douceur incarnée. Sidi Hamza m’apprend al ada : l’amour de Dieu et l’amour du Prophète. Il m’apprend l’essentiel. Bien sûr, un tel va connaître tant de Hadith ou de versets. Mais n’importe qui peut le faire: il suffit de les apprendre. C’est mécanique. Mais quelqu’un qui t’apprend la lumière qu’il y a derrière, c’est une chose que tu ne trouves pas dans les livres, mais dans la vie. Quelqu’un qui va être dans la compréhension et l’écoute, un frère ou une sœur qui est là pour te soutenir et non pour te condamner. L’islam c’est la religion du non jugement. Le seul qui nous juge c’est Dieu. Bien sûr, on peut avoir des divergences d’opinion, mais on doit être sévère vis-à-vis de nous-même, pas vis-à-vis des autres. Franchement, je reviens de loin quand même. Je reviens d’une époque dure et douloureuse pour moi et surtout pour les autres. Normalement, un musulman est une miséricorde pour les autres, mais je n’étais pas un cadeau.

Tu en parles beaucoup dans tes chansons.

Abd Al Malik : Oui, c’est important d’en parler parce que j’ai une certaine responsabilité. Le musulman est responsable de ses gestes et de ses mots. Parce qu’on peut influencer un petit frère, une petite sœur, et c’est une responsabilité qui est vraie dans l’islam mais c’est aussi une responsabilité citoyenne et universelle. C’est important. J’en parle parce que quand j’étais gamin, mes modèles au début étaient des braqueurs, des voleurs de voitures. Je me disais : « Je veux être comme eux ». Aujourd’hui je me dis que certains gamins qui ont des posters de nous dans leur chambre, par exemple, on doit être au moins pour eux un modèle positif. Même si je ne sais pas ce qu’on va réellement leur apporter, au moins essayer de les influencer dans le bien. C’est ma démarche de vie.

Qu’est ce que tu penses de la situation des musulmans aujourd'hui ?

Abd Al Malik : On est certes musulman, mais on fait partie d’une communauté bien plus grande : la communauté humaine. Aujourd’hui, nous sommes victimes des mêmes maladies qui rongent les autres. On a une difficulté d’être, par rapport à la modernité, notamment dans le contexte de la mondialisation. Les choses sont complexes. Moi, par exemple, je suis Noir, je suis musulman et je suis Français. Le challenge, c’est de réussir à marier ces identités ensemble. Ce qui est merveilleux, c’est que l’islam me permet de marier cette diversité. C’est l’islam qui me permet de relever le défi du vivre ensemble. C’est le défi que doivent relever les musulmans, mais les autres aussi. Tout le monde est concerné. Il n’y a que des femmes et des hommes de bonne volonté qui nous permettront de nous en sortir. Qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens, croyants ou non, qu’importe. J’ai le sentiment que ma force personnelle me vient de l’islam, mais ce n’est pas parce que je la puise là que tous doivent la puiser au même endroit. Il y a une parole de notre prophète disant que la meilleure chose qu’on puisse faire pour améliorer le monde, c’est de s’améliorer soi-même.




Réagissez ! A vous la parole.
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1.Posté par Annouar l'enclume le 25/07/2006 19:32 | Alerter
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Salam alikoum,

Qu'est-ce que j'ai pu apprécier Abd el Malik des NAP.... Soubhana Badal al ahoul.

J'ai limpression d'entendre un hippy complétement à morfe. Etre musulman, c'est l'etre pour ALLAH, pas contre les Hommes, on est d'accord. Mais ton numéro pseudo MC Solar, excuse moi mon frère...

Qu'as-tu apporter à la communauté pour pouvoir la prendre de si haut???

Qu'as-tu fais de plus que T.Ramadan, n'ayant pas peur des d'etre honnete et complet dans notre propos, pour le dénigrer systémetiquement ???

L'islam ce n'est pas une bulle hermtique dans laquelle je ne place que quelque unes des bribes de ma vie, c'est un tout, sans début et sans fin... Et même la politique, ne t'en deplaise mon très cher Frere !

L'islam c'es également une posture sociale, prescrire le bien ( au sens universel et particulier) et condamner le blamable...

L'Islam c'est bien sur etre une misericorde pour TOUT le monde, mais etre également un rappel, parfois ferme et sans compromis.

Mon frère, je n'ai rien contre la tariqa, je suis moi meme proche de certaine d'entre elle...

Mais tu es passé d'un extreme à l'autre : Tous cramé dans un premier temps et tous beni dans un second... Je ne preche pas l'opposition, mais ou est l'esprit Hip hop engagé socialement et surtout le courage du musulman de s'élever contre l'injustice...

Depuis quelque temps, la seule chose contre laquelle tu t'aies élèvé, c'est contre un frère, suisse accèsoirement, qui donne de son temps, de sa personne et qui a sacrifié bien plus que toi ...  

2.Posté par Wahid le 25/07/2006 21:52 | Alerter
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Salam Alaykoum,

Qu'est ce qui font mal à la tête les pro-ramadan. Pffffffff... Toujours aussi moralistes et belles âmes. C'est saoulant. Eux Zaarma, ils se sacrifient... Au secours Narcisse ! Que Dieu me pardonne. J’ai été mauvaise langue.

Pour réagir au dernier propos, je juge l'allusion faite à Tariq Ramadan dans la chanson 2 comme étant déplacée. On ne tire pas sur une ambulance. Ce n'est pas très gentleman. Mais cette maladresse doit révéler un contentieux. AbdelMalik a certainement été blessé par ce personnage à un moment de son parcours. Il rejoint en cela tous les désenchantés qui ont pu côtoyer TR.

A part cette boulette, je trouve l'album intelligent et très beau. Merci Abdelmalik !!! Je suis de la même génération que toi. J'ai vécu beaucoup d'illusion et comme toi le réveil a été difficile et la déconstruction très douloureuse ! Il faut à présent savoir faire la paix y compris avec ceux dont on en a fait nous même des gourous.

Maintenant, tu es libre Abdelmalik ! Vogues faire le sud sans que personne puisse juger de ta foi.

3.Posté par mowglii le 26/07/2006 09:47 | Alerter
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ben c'est cali , il a été blessé quand ramadan a parlé de lapidation sur un plateau télé . comme 99 % des français, quoi .

4.Posté par laurence le 26/07/2006 19:00 | Alerter
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salam , je pense que pour un musulman, cela ne pose pas problème de se mêler de la politique, au contraire être musulman c'est vivre avec les autres , dans la société qui nous entoure, il n'y a aucun mal , aucun mélange dangereux à ce qu'un musulman dialogue avec un homme politique, nous sommes musulmans mais aussi des citoyens de ce pays et nous avons le droit de nous intéresser à la politique

5.Posté par Annouar l'enclume le 26/07/2006 22:25 | Alerter
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Salam alikoum,

Simple précision, je suis pas pro ramadan, je me situerai meme plus proche de la Tariqa...

J'ai également beaucoup révé avec Abd al Malik, mais là, il me fait plus planné, le coté militant a disparu au profit de ce que j'appelle le syndrome MC Solar !!!

Pour compléter ma précision, il ne faut pas se plaindre de l'état de la communauté.... et cautionner ce genre d'attitude ! Si a haque fois qu'un musulman, de bonne foi, parle, il y en a dix autres pour le demonter, on avancera pas

ALLAH ou 3la ou 3lam

6.Posté par nahnah le 26/07/2006 22:49 | Alerter
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a force de vouloir etre de tous les bords on devient un rien du tout, ce pseudo rappeur a oublié lessence du rap qui est né de la revolte social;le plus blamable c'est de faire de l'islam un argument marketique de sa "musique"
les grands soufis ont toujours été en premiere ligne contre la colonisation : acte hautement politique
il est dommage que certain adapte leur religion a leur couardise et a leur fantasme.l'islam est la religion de DIEU et non pas celle d'obscur ascetes opposant spiritualité et action

7.Posté par keblow le 27/07/2006 15:27 | Alerter
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Y en a marre de ces donneurs de conseil, Tharik Ramadan et ses frères Musulmans puisqu'il rêve d'une société ou l'Islam serait respecté et imposerait sa vision alors qu'il retourne en Egypte, sa terre, il y a suffisamment de fou de dieux la bas pour qu'il se fasse entendre. Quand a Abd al Malik, j'ai du mal a comprendre le message, le rappeur révolté, consensuel, converti…???
Un pauvre mec…dommage.

8.Posté par nihal le 27/07/2006 16:03 | Alerter
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salam 3alikom merci abd almalik tu es vraiment bon étude de sidi hamza

9.Posté par karim le 29/07/2006 00:01 | Alerter
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Salam alaykum,
continue Abd al malik on a besoin de gens comme toi. Pour donner, en Occident, une autre image de l'Islam. Pour montrer l'intérieur de notre religion. Comme Sidi Hamza nous le montre.

10.Posté par al reunioni le 31/07/2006 18:07 | Alerter
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Assalamou alaykoum wa rahmatoulahi wa barakatouh

Autant je ne me sens pas du tout proche "intellectuellement" du Frere "Suisse"(c'est quand meme mon frere dans la foi), autant je trouve aussi l'attaque ad hominem du frere Abdalmalik(que j'aime fi tariqa wa din, ce qui n'empeche pas mon desaccord) vraiment inélegante(ça sent meme un peu la commande de la maison de disque... enfin Allah est plus savant et je dois laisser le benefice du doute a mon frere en Islam). Je suis engagé aupres d'un shaykh(Sidi Hamza qu'Allah sanctifie son secret), et jamais je n'ai ressenti une quelconque opposition entre le politique(dans ce cas il ne s'agit pas de politique au sens strict mais de metapolitique...) et le spirituel bien au contraire: le cheminement amene le disciple vers l'Ihsan le bel agir, le bon comportement et donc vers la promotion du bien et le pourchas du mal et du vice à l'exemple de notre bien aimé Muhammad saw, si ça ça n'est pas de la politique au sens noble alors c'est quoi...
Hamza al reunioni

11.Posté par Alioun le 01/08/2006 02:59 | Alerter
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Non, je peux vous rassurer mon frère. L'attaque contre Tariq n'est pas une commande de la maison de disque. Ce n'est pas la première attaque de la part du frère Abd al-Malik. Mais je crois qu'il ne faut pas y voir quelque chose de grave. C'est un simple desaccord. Abd al-Malik aurait pu le cacher. Il a décidé de s'expliquer à sa manière. C'est ça aussi un artiste. Il ose ce que bcp n'osent pas. Et même si ça nous dérange au moins ça apporte le débat sur un sujet que nous ne pourrons pas définitivement éviter dans notre vie de musulmans en France qui manque crucialement de leader. La question qui est posée, en mon sens, est de savoir si nos leaders appréciés doivent être des leaders de la foi, ou aussi des leaders des luttes politiques qui nous écrasent. Par son comportement, on peut dire que Tariq Ramadan répond qu'il faut les deux. Dans son "attaque", on comprend que Abd al-Malik pense le contraire... Chacun a ses arguments. Le débat est ouvert et c'est bien qu'il le soit à condition d'en débattre en toute fraternité et dans les règle d'un débat citoyen. Assalam de Alioun de Paris

12.Posté par kamal le 02/08/2006 23:34 | Alerter
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C'est très bien de se battre contre l'islam intégriste, donc necessairement politique de Tariq Ramadan. Ce type est en effet un véritable danger.

13.Posté par wrisya le 03/08/2006 10:36 | Alerter
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Mais foutez leur la paix à Abd el Malik et Tarik Ramadan... !!!! Occupez vous de vos défauts au lieu de critiquer tout et n'importe quoi à tout va !

14.Posté par djeahad le 07/08/2006 01:03 | Alerter
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G pas écouter l album, je doute pas d'une bonne écriture mais ds le fond quelle reste le message???
Qu'Allah benisse la France,,,???,,,ou une démagogie sur un fond poétique???
Rien qu'en lisant linterview je comprend que les propos tenus ne sont qu'une vulgaire propagande a une croyance éroné qu'est le soufisme,,,

une croyance qui invite a attester qu'il n'y'a de dieu que Dieu digne d'être adorer mais auquel aucun culte n'est voué exclusivement pour Allah, la preuve est la suivante monsieur Abdelmalik a adopter l islam des confréris ou l on invoque les sheikh et les morts en disant que cela n'est fait que pour se raprocher du seigneur,,, Alors qu'Allah n'est que le seul digne d'être adoré, crain,... sans lui attribuer d'associé.

Salam

15.Posté par wrisya le 07/08/2006 09:59 | Alerter
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Monsieur Djeahad, vous êtes bien prompt à jeter la pierre à une personne qui exprime sa foi comme elle l'entend et dont manifestement vous ne connaissez pas grand chose.

Votre djihad Môssieu, le vrai, vous qui semblez bien au fait de la manière dont le musulman doit adorer son Dieu, qu'en-est-il ? Votre djihad c'est celui qui consiste à retenir votre verve et faire preuve d'humilité, ou au moins de modestie. Ne confondez pas médisance et exhortation à faire le bien.

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