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Politique

Israël/Palestine : ce qu’il faut retenir du voyage d’Emmanuel Macron au Proche-Orient

Rédigé par | Mercredi 25 Octobre 2023 à 15:30

           

Alors que les appels au cessez-le-feu à Gaza se font plus pressants que jamais face à la catastrophe humanitaire en cours, le président français, en visite en Israël et en Cisjordanie occupée, n’a pas plaidé cette cause. Bien qu’il ait appelé à « une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens » pour assurer à terme la sécurité d’Israël, Emmanuel Macron n’apparaît plus, aux yeux d'une partie du monde, comme un médiateur crédible dans cet épineux dossier au regard de son soutien très marqué envers Israël.



Emmanuel Macron lors d'un Conseil des ministres tenu en juillet 2023. © Capture écran Elysée
Emmanuel Macron lors d'un Conseil des ministres tenu en juillet 2023. © Capture écran Elysée
« Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. À Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation. » Après le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz ou encore le Premier ministre britannique Rishi Sunak, Emmanuel Macron s’est rendu, mardi 24 octobre, à Tel Aviv pour témoigner du soutien de la France aux dirigeants israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le président Isaac Herzog. Une visite au cours de laquelle le chef de l’Etat a choisi de ne pas appeler à un cessez-le-feu à Gaza – qui « ne bénéficierait qu’au Hamas » selon la Maison Blanche – et ce malgré les multiples exhortations lancées par les ONG et les agences de l’ONU ces derniers jours face à la catastrophe humanitaire. Selon les autorités locales, plus de 5 700 Palestiniens sont morts des suites des bombardements aériens israéliens dont plus d’un tiers d’enfants depuis le 7 octobre, date de l'attaque d'ampleur inédite menée par le Hamas contre Israël.

Emmanuel Macron, qui veut éviter tout embrasement du conflit dans la région, a en revanche surpris en proposant de mobiliser la coalition internationale qui a vu le jour pour lutter contre l'organisation Etat islamique puisse « aussi lutter contre le Hamas », « un groupe terroriste (qui) ne porte pas la cause palestinienne ». Mais si le mouvement islamiste « doit être combattu avec force », « la cause palestinienne, elle, doit être entendue avec raison ». Il a appelé à « une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens » sans laquelle « la sécurité d'Israël ne peut être durable ».

« La stabilité de la région, le retour à la normalisation qui s'annonçaient ne seront garantis que si la réponse d'Israël à la violence est évidement sécuritaire et implacable face au groupe terroriste, mais aussi politique en acceptant le droit légitime des Palestiniens à disposer d'un territoire et d'un Etat en paix et en sécurité aux côtés d'Israël », a-t-il encore affirmé, avant de réitérer cette même position de l’autre côté du mur de séparation.

Après Tel Aviv et Jérusalem, c’est en effet à Ramallah qu’Emmanuel Macron s’est rendu pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas auprès de qui il a présenté ses « condoléances au peuple palestinien » qui vit une « grande détresse » ainsi qu’à « toutes les victimes de la spirale de violence engendrée par l’attaque terroriste du Hamas ». Pas un mot n'a été prononcé sur les violences engendrées par l’étouffante politique menée par Israël à Gaza et dans les Territoires occupés palestiniens ces dernières semaines et années.

« Rien ne saurait justifier les souffrances » des civils de Gaza, a-t-il déclaré. Mais là encore sans dénoncer frontalement les raids israéliens qui ne cessent de faire grossir le bilan des morts civils. « Accès à l'électricité en particulier pour les hôpitaux, accès à l'eau et à l'aide alimentaire : nous sommes mobilisés pour répondre aux besoins urgents des Palestiniens », a-t-il déclaré le lendemain.

Mahmoud Abbas, qui a fortement perdu en crédibilité ces dernières années auprès des Palestiniens en raison notamment de sa coopération sécuritaire avec Israël, a plaidé une nouvelle fois pour un « cessez-le-feu total » sur la bande de Gaza, dénonçant la « responsabilité d’Israël et ceux qui ont encouragé le pays à poursuivre ses actes d’agression » sur l'enclave palestinienne, où les bombardements « tuent des civils innocents d’une manière barbare ». « Nous vous exhortons, président Macron, à faire cesser cette agression », a-t-il déclaré, appelant à la mise en place d’une « coalition internationale pour la paix ». Il répond ainsi à sa manière à la proposition française de mettre sur pied une « coalition régionale et internationale » pour lutter contre le Hamas, et qui a d’ailleurs été rapidement tempérée par l’Elysée.

Un « en même temps » à l'avantage d'Israël

Alors que le président français poursuit, mercredi 25 octobre, son voyage dans la région où il a rencontré le roi Abdallah II de Jordanie et le dirigeant égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi, les critiques envers le chef de l’Etat ne se sont pas fait attendre du côté de la gauche. « Macron tente le flou pour le tout », titrait Libération après ses diverses déclarations. Sa proposition d’engager la coalition internationale contre le Hamas suscite a minima des interrogations, voire de fortes oppositions en France. « Depuis Israël, Macron propose que la France entre en guerre contre le Hamas. Cela signifie quoi ? Macron propose-t-il que la France participe aux crimes de guerre d'Israël en bombardant les civils à Gaza ? La responsabilité de la France, c'est de porter la voix de la paix », a dénoncé le député LFI Thomas Portes.

Pour Eric Coquerel, lui aussi député LFI, « Emmanuel Macron ne peut faire du "en même temps" sous peine d’être inaudible et contradictoire. Demander une trêve humanitaire et un cessez-le-feu, relancer des pourparlers de paix reconnaissant le droit des Palestiniens à un État comme issue, est contradictoire avec appeler à mobiliser la coalition contre Daesh contre le Hamas. C'est de facto signaler l’entrée en guerre de la France. C’est répondre aux exigences de Netanyahou et nier la dimension coloniale de la guerre en cours ».

Son refus d’appeler formellement à un cessez-le feu à Gaza témoigne d’une volonté de l’exécutif français de ne pas bousculer son allié israélien à qui il reconnaît publiquement à lui seul le droit de se défendre face aux attaques. Sans dénonciation franche des actions menées par Israël envers les Palestiniens, le « en même temps » que semble prôner Emmanuel Macron dans ce brûlant dossier reste aujourd’hui à l’avantage des dirigeants israéliens, toujours bien décidés à se venger de l’attaque du Hamas peu importe le prix que paient les populations civiles.

Dénonçant les « violations claires du droit international humanitaire » à Gaza, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré, mardi 24 octobre, son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Tout en condamnant « les actes terroristes horribles et sans précédent du Hamas », il a souligné que son attaque ne s'était « pas produite hors de tout contexte », rappelant notamment « une occupation étouffante » de 56 ans sur les Palestiniens. « Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d'une solution politique à leur situation se sont évanouis. Mais les griefs du peuple palestinien ne peuvent justifier les attaques effroyables du Hamas. Et ces attaques effroyables ne peuvent justifier la punition collective du peuple palestinien », a-t-il signifié. Ses propos ont fait bondir Israël et n'ont pas, à ce jour, mobilisé le Conseil de sécurité, qui se voit reprocher par les Palestiniens une inaction « inexcusable ».

Mise à jour vendredi 27 octobre : Emmanuel Macron a demandé une « trêve humanitaire » dans la bande de Gaza. « C'est indispensable pour protéger les populations les plus fragiles en même temps que pour finaliser les discussions et négociations sur nos otages », a-t-il déclaré. Mercredi 25 octobre, un navire hôpital français a pris la direction de Gaza pour soutenir les hôpitaux.

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17.Posté par Premier janvier le 29/10/2023 20:24 | Alerter
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Notre police n'est pas une police mais un escadron de la mort.
Je n'en démordrais pas tant que refus d'obtempérer pourra signifier je suis mort.

16.Posté par Premier janvier le 29/10/2023 20:20 | Alerter
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Les lois n'ont jamais été faîtes pour être respectées mais pour dissuader.
Ce n'est que pour cela que l'on tente de nous faire croire qu'elles sont une science.
Qu'elles seraient une conséquence dont il faudrait rechercher les effets puis les causes.
Nos actes seraient des causes. Comme ça pourrait être le cas s'agissant de la science.

15.Posté par Premier janvier le 29/10/2023 19:56 | Alerter
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Pardon pour les fautes. Je suis au rhum coca. Lol.

14.Posté par Premier janvier le 29/10/2023 19:53 | Alerter
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Une telle loi (pour un refus d'obtempérer on peut être abattu) ce n'est plus une police. Ce sont des escadrons de la mort.

13.Posté par Premier janvier le 29/10/2023 19:43 | Alerter
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Ne cherchez pas de lien, il n'y en a pas. C'est justement pour cela qu'il y en a un.
Il n'y en a pas parce que je ne savais pas qu'il y avait des émeutes jusqu'à ce que vous l'évoquiez.
Un contrôle routier égale émeute n'est normalement pas possible.
C'est donc que ce n'est pas des contrôles routier dont il est question.
Celui qui prétend qu'ils sont le sujet nous mentent.
Et pourtant ils me disent que je suis concerné.
Refus d'obtempérer. Pan! Je suis mort.
Je vous ai dit que ça m'était déjà arrivé. A moi et à mes proches.
Pour l'une d'elles par exemple. Une lumière sur la route. On continue de rouler.
Puis les policiers nous rattrapent.
Vous ne vous êtes pas arrêté tout à l'heure.
Et nous de leur répondre ce que je vous ai dit.
Nous avons vu des lampes mais nous n'avons pas compris.
Ce que vous faîtes est dangereux. Jamais nous n'avons su qui vous étiez ni quoi.
Puis. Ha tiens! salut c'est toi. Ben oui! c'est moi.
Bref on les connaissait.
Quand bien même nous aurions su qui ils étaient et que nous accélérions. Pan! On est mort.
C'est ce paramètre qu'il faut retenir de ce que je dis.
Ce n'est que cela que j'évoque.
La police. Je trace. Refus d'obtempérer. Je suis mort.

12.Posté par Premier janvier le 28/10/2023 21:28 | Alerter
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François. Ne cherchez pas de liens. Il n'y en a pas.
Vous prêter toujours des pensées aux autres tandis qu'elles ne sont toujours que les Vôtres.
J'ai juste entendu parler au taf d'une loi qui permettrez à la police d'exécuter les personnes pour refus d'obtempérer.
Contrôle de police. J'accélère. Pan! Je suis mort. Je me sens concerné.
C'est arrivé à moi même et à mes proches.
Ils sont avec leurs lampes torches au milieu de nulle part, on ne les voit pas
On ne voit que leurs lampes torches. On ne comprend pas.

11.Posté par François CARMIGNOLA le 27/10/2023 09:53 | Alerter
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@101 votre retour sur l'affaire Nahel reste mystérieux. Voudriez-vous dire que vous voulez relancer des émeutes ?
Au fait, si on vous demande d'obtempérer, j'espère pour vous que vous le ferez, vu votre certitude d'y passer sinon.

10.Posté par Premier janvier le 26/10/2023 21:13 | Alerter
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Moi lorsque j'entends des affaires comme celle de Nahel.
J'ai peur de mon propre pays. Contrôle de police. J'accélère. Je suis mort.
Ca concerne généralement des immigrés.
J'ai peur de mon propre pays.
Mais que je suis bête, je suis blanc. Cela ne me regarde pas.

9.Posté par Premier janvier le 26/10/2023 20:54 | Alerter
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Lorsque l'on parle on ne dit pas ce que sont les choses on dit qui l'on est.
Par exemple, refus d'obtempérer. Pan! Je suis mort. Loi française.

8.Posté par Premier janvier le 26/10/2023 20:51 | Alerter
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Il manque un mot pardon. Lorsque l'on parle on ne dit pas ce que sont les choses. On dit qui l'on est.

7.Posté par Premier janvier le 26/10/2023 20:49 | Alerter
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Il y a quand même des mecs qui chez nous se font liquider pour refus d'obtempérer (loi française). Pour dire un exemple récent Nahel par exemple.
Contrôle de police. J'accélère. Pan! Je suis mort.
L'Etat sait des lois qu'elles ne sont pas faites pour être respectées mais qu'elles sont faites pour dissuader. Il le sait.
Mais il se met a nous vendre, elles sont faites pour être respectées. Elles ne sont pas respectées. Pan!
Mon propos n'a rien à voir avec le thème de l'article.
Et pourtant si. Puisque lorsque on ne dit pas ce que sont les choses. On dit qui l'on est.

6.Posté par François CARMIGNOLA le 26/10/2023 16:50 | Alerter
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@ledaron Il est tout à fait ridicule d'attribuer un pouvoir infini à une entité "sioniste" fantasmée alors qu'il existe un pouvoir collectif réel bien plus puissant que le petit état juif est qui est la coalition militaro industrielle américaine. Elle inclut (et encore Elon Musk s'en distingue un tout petit peu) les super riches américains exempts d'impôts (ils forment une sorte de seconde administration). Absolument pas "juif" (sauf Goldman Sachs) ce complexe tient dans sa main une partie du monde dont le petit pantin lamentable nommé Emmanuel Macron qui pour notre honte porte des titres français qu'il déshonore et qui est lui soumis entièrement non au sionisme mais aux USA.
Cela vaut par exemple en Ukraine ou nous avons sali nos armes à les donner contre la Russie à un état corrompu dirigé par des nationalistes néo nazis. Et ne me dites pas que l'Ukraine est sioniste car Zelensky serait juif !

Et voilà l'histoire. Soumis seulement partiellement à un lobby juif qui compte dans l'équilibre démocrate/républicain (et pas beaucoup plus, en fait) la politique US tient en fait essentiellement à la position géostratégique de l'État d'Israël au Moyen-Orient, où il joue le rôle de verrou occidental indispensable à ses intérêts.

En cela, les simagrées de Macron au Moyen-Orient (son projet de coalition anti Hamas conçu avec Brigitte fut rejetée par les palestiniens et tout simplement ignoré par Sissi) n'est que prestation démagogique dans les limites données par les USA, la politiqu...  

5.Posté par Rond LEDARON le 26/10/2023 16:50 | Alerter
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@Abdoulaye,
Salam aleykoum, nous vivons un terrorisme intellectuel hors norme qui sort du bois. Les plus naifs se réveillent face à cette offensive sans précédent. Il est vrai aussi que répéter mille fois des mensonges devient vérité, pour ceux qui n'ont pas le réflexe de croiser les infos, de vérifier ces dernieres, d'alimenter sa réflexion en prenant connaissance des différents paradigmes. Nous vivons une époque formidable de propagandes.

4.Posté par Abdoulaye le 26/10/2023 08:23 | Alerter
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Mélanger les contextes et réduire à la lutte contre le terrorisme le combat légitime des palestiniens, c’est une escroquerie intellectuelle. De toute manière, la parole de la France est démonétisée depuis Sarkozy et cette proposition de coalition va rapidement arrivée dans les oubliettes . Mais, le déséquilibre dans notre politique étrangère est actée. La raison du plus fort est toujours la meilleure : soyons forts avec les faibles et faibles avec les forts.

3.Posté par Premier janvier le 25/10/2023 20:39 | Alerter
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...Après je comprends le discours. On va utiliser l'armada. Les bombes et tout le bordel.
Je comprends que ce n'est que du moyen dont on parle.
C'est fusionner les acteurs que je ne comprends pas.
Daesh hamas je comprends le raisonnement.
Seulement c'est le notre de raisonnement qui compte.
Il doit tenir la route. Sans compromission. Sans confusion. Sans intérêt.
Je nous vois dans ce raisonnement suiveur. Utilisé. Et donc compromis.

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