La campagne des éliminatoires pour l’Euro 2024 vient de débuter pour les équipes européennes, qu’est-ce que l’avenir réserve aux Bleus ? L'équipe nationale masculine de football a ramené à la France un titre de championne du monde puis un titre de vice-champion ces dernières années. Bien que l'équipe de France ait remporté une victoire très nette, vendredi 24 mars, face aux Pays-Bas (4-0), un réel danger de déclin se profile d'ici au prochain grand rassemblement mondial en Amérique du Nord. Pourquoi ?
Une Coupe du monde positive mais...
Médaille d'argent au Qatar au terme d'un tournoi intense, l'équipe frappée du coq n'a pas démérité malgré quelques phases d'instabilité au cours de la compétition, résumées par des séquences de jeu en dents de scie en finale.
Lorsque l'on se prend à contempler le jeu pratiqué par les joueurs français, la spectaculaire efficacité comptable sur le tableau final nous interpelle. Cette équipe à la ligne d'attaque exceptionnelle et à la charnière centrale défensive de rêve pouvait aussi bénéficier des interventions d'un gardien de renom. Mais voilà le dispositif se fendiller avec les retraites internationales de Raphaël Varane, Blaise Matuidi ou encore de Hugo Lloris. Les côtés de la défense souffrent d'une vraie porosité, avec des latéraux frôlant l'absentéisme. Ces carences sont, pour le moment, et de toute évidence, palliées par le sélectionneur Didier Deschamps, véritable clef de voûte d'un système de jeu devant composer avec un entre-jeu bancal trop tributaire notamment des performances irrégulières d'Adrien Rabiot.
Heureusement que, sur le plan offensif, les Bleus ont présenté des arguments imparables compensant les absences de garçons comme Paul Pogba, Ngolo Kanté ou Samuel Umtiti. En tant que stoppeur ou libero, Dayot Upamecano a imposé un style, un esprit, indispensable face aux Pays-Bas lorsque son comparse Ibrahima Konaté allait un peu au ralenti. Une vision d'ensemble qui n'est pas sans rappeler l'Argentine. Un adversaire qui a partagé les points en finale au Qatar sur un score riche en buts (3-3), comparable aux Bleus de par son milieu déséquilibré, trop centré sur les exploits de Lionel Messi, de par sa défense inégale mais reposant sur un secteur offensif très performant.
Lorsque l'on se prend à contempler le jeu pratiqué par les joueurs français, la spectaculaire efficacité comptable sur le tableau final nous interpelle. Cette équipe à la ligne d'attaque exceptionnelle et à la charnière centrale défensive de rêve pouvait aussi bénéficier des interventions d'un gardien de renom. Mais voilà le dispositif se fendiller avec les retraites internationales de Raphaël Varane, Blaise Matuidi ou encore de Hugo Lloris. Les côtés de la défense souffrent d'une vraie porosité, avec des latéraux frôlant l'absentéisme. Ces carences sont, pour le moment, et de toute évidence, palliées par le sélectionneur Didier Deschamps, véritable clef de voûte d'un système de jeu devant composer avec un entre-jeu bancal trop tributaire notamment des performances irrégulières d'Adrien Rabiot.
Heureusement que, sur le plan offensif, les Bleus ont présenté des arguments imparables compensant les absences de garçons comme Paul Pogba, Ngolo Kanté ou Samuel Umtiti. En tant que stoppeur ou libero, Dayot Upamecano a imposé un style, un esprit, indispensable face aux Pays-Bas lorsque son comparse Ibrahima Konaté allait un peu au ralenti. Une vision d'ensemble qui n'est pas sans rappeler l'Argentine. Un adversaire qui a partagé les points en finale au Qatar sur un score riche en buts (3-3), comparable aux Bleus de par son milieu déséquilibré, trop centré sur les exploits de Lionel Messi, de par sa défense inégale mais reposant sur un secteur offensif très performant.
Des profils à analyser
Le réservoir français est là. Toutefois, le management est à repenser. Karim Benzema a longtemps manqué à l'appel avant de revenir en sélection pour finalement quitter prématurément le Qatar, non sans laisser des zones d'ombre aux raisons pour lesquelles il s’en est allé. Kylian Mbappé, désormais capitaine de l'équipe de France, et Antoine Griezmann, toujours aussi brillants comme l'a montré le début des éliminatoires de l'Euro 2024, se sont chargés de l'animation et de la création.
Pour le premier nommé, les dirigeants sportifs ont l'obligation de préserver ce joueur encore jeune. Le comparer arbitrairement à Pelé comme cela a été entrepris récemment est exagéré. Oui, l'immense talent allié à la précocité est le fil conducteur reliant ces deux acteurs majeurs du sport de très haut niveau. Par contre, essentialiser ces deux individus par rapport à l'âge de la révélation, la couleur de peau et jusqu'à une pseudo-ressemblance d'après certains intervenants médiatiques est de l'inconscience. La similarité s'arrête sur le plan de l'aisance technique. Tactiquement, le placement sur le rectangle vert de Kylian Mbappé reste indéniablement lié à son flanc gauche tandis que « O Rey » se consacrait à une pluridisciplinarité exceptionnelle tout en demeurant lié à sa position de numéro 10. Le second nommé, Antoine Griezmann, a agi en métronome responsable en s'appuyant sur le dernier cité et sur un super Olivier Giroud conquérant dans le jeu aérien.
Simultanément, d'autres membres, plus jeunes, de l'effectif ont fait des apparitions comme Ousmane Dembélé, Kingsley Coman, Matteo Guendouzi, tous à la fraîcheur et à la spontanéité incontestables. Incontestables mais insuffisantes. En plus de ces éléments prometteurs, ajoutons l’attaquant Randal Kolo Muani. Se dégage là une petite majorité de joueurs évoluant en Bundesliga, ce qui a tendance à stéréotyper certains réflexes de jeu comme certaines attentes, étant donné le caractère expressément physique du championnat d’Allemagne.
Sur leur lancée, les Bleus devraient être en mesure de remporter l'Euro 2024. Au terme d'une finale avec leurs voisins allemands, prédisons-nous. Un scénario des plus plausibles car ces derniers, qui organiseront la compétition, auront à cœur de se relancer après l'échec au Qatar. Evoluer à domicile sera un avantage propice à réinstaller la légendaire discipline germanique qui avait permis de remporter le Mondial 1974, d'arriver en demi-finales à l'Euro 1988 et en Allemagne en 2006.
Pour le premier nommé, les dirigeants sportifs ont l'obligation de préserver ce joueur encore jeune. Le comparer arbitrairement à Pelé comme cela a été entrepris récemment est exagéré. Oui, l'immense talent allié à la précocité est le fil conducteur reliant ces deux acteurs majeurs du sport de très haut niveau. Par contre, essentialiser ces deux individus par rapport à l'âge de la révélation, la couleur de peau et jusqu'à une pseudo-ressemblance d'après certains intervenants médiatiques est de l'inconscience. La similarité s'arrête sur le plan de l'aisance technique. Tactiquement, le placement sur le rectangle vert de Kylian Mbappé reste indéniablement lié à son flanc gauche tandis que « O Rey » se consacrait à une pluridisciplinarité exceptionnelle tout en demeurant lié à sa position de numéro 10. Le second nommé, Antoine Griezmann, a agi en métronome responsable en s'appuyant sur le dernier cité et sur un super Olivier Giroud conquérant dans le jeu aérien.
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Sur leur lancée, les Bleus devraient être en mesure de remporter l'Euro 2024. Au terme d'une finale avec leurs voisins allemands, prédisons-nous. Un scénario des plus plausibles car ces derniers, qui organiseront la compétition, auront à cœur de se relancer après l'échec au Qatar. Evoluer à domicile sera un avantage propice à réinstaller la légendaire discipline germanique qui avait permis de remporter le Mondial 1974, d'arriver en demi-finales à l'Euro 1988 et en Allemagne en 2006.
Projection sur le Mondial 2026
L'organisation de la prochaine Coupe du monde a été confiée au Nouveau Monde selon un axe Canada-Etats-Unis-Mexique, rappelant les projets du passé ayant débouché, en d'autres domaines, sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) devenu l'ACEUM. Sur un continent où la France n'a jamais dépassé les quarts de finale à l'exception de la bande à Platini en 1986. Elle est allée jusqu'à ne pas se qualifier pour les éditions mexicaine de 1970 et étasunienne de 1994.
Cette fois, une nouvelle formule nous est offert, avec un élargissement inédit des représentations continentales, portant le nombre d’équipes admises en phase finale à 48 pour un total de 80 matchs. Pour la première fois, l’Afrique et l’Asie auront respectivement 10 et 8 places directes. Un agrandissement signifiant indirectement un rétrécissement des chances européennes vers l’accession au deuxième tour. Un processus qui pourrait contraindre des nations telles que la France et l'Argentine à revoir leurs chances, y compris celles de se qualifier pour la phase officielle. Un avertissement pour deux équipes qui ont diverti le public en finale mais sans convaincre à 100 %.
En prévision des trois années à venir, il est évident que la France est assise confortablement sur le trône de prétendante au dernier carré tant à l’Euro qu’au Mondial au vu de son classement. Incontestablement, les Bleus détiennent des atouts pour faire trembler leurs adversaires pour les prochaines années à venir, à en juger le 4-0 face au Pays-Bas où Mike Maignan s’illustre même en arrêtant un penalty tiré par un joueur du calibre de Memphis Depay.
Néanmoins, la compétition au Qatar a aussi vu l’émergence d’autres horizons footballistiques qui pourraient bien déstabiliser la France de son trône. La concurrence s’est accentuée autant qu’elle s’est diversifiée, venant des quatre coins du globe. N'oublions pas que les deux dernières protagonistes de la finale au Qatar 2022 ont été battues par des équipes arabes au premier tour : la Tunisie pour la France, l'Arabie Saoudite pour l'Argentine. La Coupe du monde reprendra ses droits en matière de surprises.
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