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Sur le vif

Robert Ménard et Manuel Valls sacrés parmi les meilleurs menteurs politiques 2016

Rédigé par | Jeudi 19 Janvier 2017 à 18:23

           


Robert Ménard et Manuel Valls sacrés parmi les meilleurs menteurs politiques 2016
Une distinction pour Robert Ménard, et pas des moindres. Le maire de Béziers a reçu le Grand Prix du meilleur menteur politique 2016, qui en est à sa troisième édition. Un prix qu’il doit pour « pour son incroyable constance dans le mensonge lorsqu’il évoque l’immigration ».

Ainsi, lors d'un débat face à Alain Juppé en octobre 2016 (pour ne citer que celui-ci), il affirmait que « 75 % de l'immigration aujourd'hui vient du Maghreb et de Turquie », que le regroupement familial présente « 40 % de l’immigration » et que les cours de français seront remplacés par des cours d'arabe et de turc... Rien que ça.

Manuel Valls a été sacré premier dauphin pour son retournement de veste au sujet de l'article 49.3, que le candidat à la primaire à gauche déclare vouloir supprimer après l’avoir utilisé six fois lorsqu’il fut à Matignon et pour « sa candidature au nom de la "réconciliation" après avoir pourtant théorisé "deux gauches irréconciliables" ». Il est aussi épinglé pour sa candidature « au nom d’une laïcité qui ne stigmatise pas les musulmans après avoir pourtant dit que la preuve de la compatibilité de l’islam avec la République restait à apporter ». D'ailleurs, le vote a été très serré entre Robert Ménard et Manuel Valls pour le Grand Prix, à une voix près, signale-t-on.

Côté des Républicains, François Fillon se voit décerner un prix « Jacques Dutronc » pour son « plus beau retournement de veste » sur la sécurité sociale dans son programme. Nicolas Sarkozy, qui a reçu le prix 2014, a remporté à l'unanimité le prix spécial du jury pour l'ensemble de sa carrière.

Jean-Pierre Chevènement a obtenu le prix du « grand remplacement » pour ses propos sur les « 135 nationalités à Saint-Denis, dont une qui a quasiment disparu ». Enfin, Florian Philippot et Nicolas Bay, tous deux encartés au Front national sont ex-æquo pour le prix du jeune espoir qui récompense le meilleur menteur de moins de 45 ans.

Le prix du menteur politique étranger de l’année, également annoncé jeudi 19 janvier, est sans conteste Donald Trump, qui prend les clés de la Maison Blanche vendredi 20 janvier. Le prix, créé par le politologue Thomas Guénolé, auteur du livre Islamo-psychose (Fayard, janvier 2017), est décerné par des journalistes de diverses rédactions.



Rédactrice en chef de Saphirnews En savoir plus sur cet auteur



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