© Jean-François Gornet/ CC BY-SA 2.0
La préfecture de police de Paris a annoncé l’interdiction de deux manifestations pro-palestiniennes qui devaient se tenir jeudi 12 octobre à Paris, trois jours après la grande marche de soutien à Israël qui a réuni des milliers de personnes. L’interdiction prise par arrêté a été décidée « compte tenu des risques de troubles à l’ordre public ». Ces initiatives émanaient du Collectif national pour une paix juste et durable en Palestine et de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), qui dénoncent les violences des autorités israéliennes sur la population palestinienne.
Plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont été interdites en France par les préfets en évoquant les mêmes « risques de troubles à l’ordre public ». A Lyon, à Marseille ou encore à Bordeaux, des petits rassemblements se sont tout de même tenus dans le calme. Malgré les interdictions, des appels à se rassembler en soutien à la cause palestinienne sont lancés sur les réseaux sociaux.
Le ministre de l'Intérieur a ordonné, jeudi 12 octobre, aux préfets l'interdiction de toutes les manifestations pro-palestiniennes en France en invoquant le risque de « troubles à l'ordre public » mais aussi l'interpellation des participants. Une prise de position vivement critiquée par plusieurs associations, qui dénoncent une nouvelle marche en avant vers la criminalisation du soutien à la cause palestinienne. Dans la capitale, des milliers de personnes ont bravé l'interdiction en se rassemblant Place de la République pour manifester leur solidarité.
Plus tôt dans la semaine, une circulaire du ministère de la Justice a été émise demandant aux procureurs « une réponse pénale systématique et empreinte de fermeté, privilégiant la voie de la comparution immédiate » contre « les atteintes à l’intégrité physique des personnes pour un motif discriminatoire » mais aussi contre les propos tendant à « inciter autrui à porter un jugement favorable sur une infraction qualifiée de terroriste ou sur son auteur, même prononcés dans le cadre d’un débat d’intérêt général et se revendiquant comme participant d’un discours de nature politique » car ils seraient « constitutifs de l’apologie de terrorisme ».
« La tenue publique de propos vantant les attaques précitées, en les présentant comme une légitime résistance à Israël, ou la diffusion publique de message incitant à porter un jugement favorable sur le Hamas ou le Djihad islamique, en raison des attaques qu’ils ont organisées, devront ainsi faire l’objet de poursuites du chef précité », précise-t-on.
Plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont été interdites en France par les préfets en évoquant les mêmes « risques de troubles à l’ordre public ». A Lyon, à Marseille ou encore à Bordeaux, des petits rassemblements se sont tout de même tenus dans le calme. Malgré les interdictions, des appels à se rassembler en soutien à la cause palestinienne sont lancés sur les réseaux sociaux.
Le ministre de l'Intérieur a ordonné, jeudi 12 octobre, aux préfets l'interdiction de toutes les manifestations pro-palestiniennes en France en invoquant le risque de « troubles à l'ordre public » mais aussi l'interpellation des participants. Une prise de position vivement critiquée par plusieurs associations, qui dénoncent une nouvelle marche en avant vers la criminalisation du soutien à la cause palestinienne. Dans la capitale, des milliers de personnes ont bravé l'interdiction en se rassemblant Place de la République pour manifester leur solidarité.
Plus tôt dans la semaine, une circulaire du ministère de la Justice a été émise demandant aux procureurs « une réponse pénale systématique et empreinte de fermeté, privilégiant la voie de la comparution immédiate » contre « les atteintes à l’intégrité physique des personnes pour un motif discriminatoire » mais aussi contre les propos tendant à « inciter autrui à porter un jugement favorable sur une infraction qualifiée de terroriste ou sur son auteur, même prononcés dans le cadre d’un débat d’intérêt général et se revendiquant comme participant d’un discours de nature politique » car ils seraient « constitutifs de l’apologie de terrorisme ».
« La tenue publique de propos vantant les attaques précitées, en les présentant comme une légitime résistance à Israël, ou la diffusion publique de message incitant à porter un jugement favorable sur le Hamas ou le Djihad islamique, en raison des attaques qu’ils ont organisées, devront ainsi faire l’objet de poursuites du chef précité », précise-t-on.
Qu'en est-il de la situation sur le terrain ?
Ces annonces interviennent à l’heure où le gouvernement israélien a décrété « le siège total » de la bande de Gaza malgré son interdiction par le droit international humanitaire. « L’imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire », a fait savoir le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.
En date du jeudi 12 octobre, plus de 1 400 personnes sont mortes et 6 200 blessées dans l’enclave palestinienne, à la fois privée d'eau, d'électricité et de gaz, et pilonnée par des raids aériens en cascade. Plus de 260 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Le dernier bilan de l’attaque du Hamas s’élève à plus de 1 200 morts côté israélien. Entre 100 et 150 personnes, civils et militaires, sont retenues captives et utilisées comme moyen de pression sur Israël. Le Hamas a en effet menacé d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes sur la bande de Gaza.
« Les enlèvements de civils et les prises d'otages par le Hamas sont interdits par le droit international et constituent des crimes de guerre. Tous les civil·es retenus en otages doivent être libérés immédiatement, sans condition, sains et saufs », a indiqué la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard. L’ONG a également dénoncé les attaques « disproportionnées et indiscriminées » menées contre les civils de Gaza et qui sont aussi « des crimes de guerre ». « La punition collective est un crime de guerre », a assuré Amnesty, qui appelle notamment la communauté internationale à « tout mettre en œuvre pour que les parties au conflit respectent le droit international humanitaire » et « à faire respecter le droit international » en mettant fin « au blocus illégal qu'Israël impose à Gaza depuis 16 ans, ainsi qu'à tous les autres aspects du système d'apartheid israélien imposé à tous les Palestiniens et Palestiniennes ».
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En date du jeudi 12 octobre, plus de 1 400 personnes sont mortes et 6 200 blessées dans l’enclave palestinienne, à la fois privée d'eau, d'électricité et de gaz, et pilonnée par des raids aériens en cascade. Plus de 260 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Le dernier bilan de l’attaque du Hamas s’élève à plus de 1 200 morts côté israélien. Entre 100 et 150 personnes, civils et militaires, sont retenues captives et utilisées comme moyen de pression sur Israël. Le Hamas a en effet menacé d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes sur la bande de Gaza.
« Les enlèvements de civils et les prises d'otages par le Hamas sont interdits par le droit international et constituent des crimes de guerre. Tous les civil·es retenus en otages doivent être libérés immédiatement, sans condition, sains et saufs », a indiqué la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard. L’ONG a également dénoncé les attaques « disproportionnées et indiscriminées » menées contre les civils de Gaza et qui sont aussi « des crimes de guerre ». « La punition collective est un crime de guerre », a assuré Amnesty, qui appelle notamment la communauté internationale à « tout mettre en œuvre pour que les parties au conflit respectent le droit international humanitaire » et « à faire respecter le droit international » en mettant fin « au blocus illégal qu'Israël impose à Gaza depuis 16 ans, ainsi qu'à tous les autres aspects du système d'apartheid israélien imposé à tous les Palestiniens et Palestiniennes ».
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