Sur le vif
Avec l'affaire anti-terroriste du moment, Claude Guéant refait surface. L'ex-ministre de l'Intérieur a donné son point de vue sur la question de la radicalisation en prison. Invité de BFMTV et RMC, mardi 9 octobre, il a pointé du doigt un « problème d’organisation » de la religion musulmane.
Interrogé sur le nombre de prisonniers musulmans, il indique qu’ils représentent la moitié des détenus et précise se baser sur des chiffres lus dans la presse. Sur 64 000 prisonniers, 32 000 seraient donc de confession musulmane alors que le nombre d’aumôniers musulmans est seulement compris entre 150 et 160. A l’inverse, les aumôniers catholiques dans les prisons françaises sont près de 600.
Claude Guéant affirme aussi se préoccuper du manque d’aumôniers musulmans dans les prisons de longue date. L’une des conclusions d’une réunion avec les représentants des différentes religions, au printemps dernier, avait été qu’il fallait « renforcer la présence d’imams républicains dans les prisons » indique-t-il.
Mais depuis, rien de concret n’a été fait pour changer cet état de fait car « nous sommes dans une République laïque et ce n’est pas l’Etat qui organise les religions », rappelle-t-il. « C’est vrai que la religion musulmane a un problème d’organisation. Nous avons essayé d’apporter notre contribution pour une meilleure organisation avec la création du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) », poursuit-il.
Cependant, l'ancien ministre critique l'absence de clergé en islam, qui permet pourtant aux croyants de préserver leur relation directe avec Dieu : « Dans l'Eglise catholique, il y a une hiérarchie. Ce n'est pas le cas de la religion musulmane », fait-il savoir pour illustrer son problème d'organisation.
« Nous n'avons toujours pas résolu le problème de la formation des imams en France », ajoute-t-il. Pour y faire face, Abdelhak Eddouk, qui travaille à la prison de Fleury-Mérogis en Ile-de-France, souhaite la création d’une fondation de l’aumônerie musulmane des prisons pour permettre le financement de formations destinées aux aumôniers musulmans. Reste à la concrétiser.
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Interrogé sur le nombre de prisonniers musulmans, il indique qu’ils représentent la moitié des détenus et précise se baser sur des chiffres lus dans la presse. Sur 64 000 prisonniers, 32 000 seraient donc de confession musulmane alors que le nombre d’aumôniers musulmans est seulement compris entre 150 et 160. A l’inverse, les aumôniers catholiques dans les prisons françaises sont près de 600.
Claude Guéant affirme aussi se préoccuper du manque d’aumôniers musulmans dans les prisons de longue date. L’une des conclusions d’une réunion avec les représentants des différentes religions, au printemps dernier, avait été qu’il fallait « renforcer la présence d’imams républicains dans les prisons » indique-t-il.
Mais depuis, rien de concret n’a été fait pour changer cet état de fait car « nous sommes dans une République laïque et ce n’est pas l’Etat qui organise les religions », rappelle-t-il. « C’est vrai que la religion musulmane a un problème d’organisation. Nous avons essayé d’apporter notre contribution pour une meilleure organisation avec la création du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) », poursuit-il.
Cependant, l'ancien ministre critique l'absence de clergé en islam, qui permet pourtant aux croyants de préserver leur relation directe avec Dieu : « Dans l'Eglise catholique, il y a une hiérarchie. Ce n'est pas le cas de la religion musulmane », fait-il savoir pour illustrer son problème d'organisation.
« Nous n'avons toujours pas résolu le problème de la formation des imams en France », ajoute-t-il. Pour y faire face, Abdelhak Eddouk, qui travaille à la prison de Fleury-Mérogis en Ile-de-France, souhaite la création d’une fondation de l’aumônerie musulmane des prisons pour permettre le financement de formations destinées aux aumôniers musulmans. Reste à la concrétiser.
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