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Culture & Médias

De Lyon à Paris, l'attrait en France pour la Turquie se confirme avec le Festiculture

Rédigé par | Jeudi 2 Mai 2024 à 15:25

           

Près de 15 ans après son lancement à Lyon, le salon de la Turquie, aussi connu sous le nom du Festiculture, se déploie à travers la France. De Mulhouse à Nantes, en passant par Marseille, la culture turque est à l'honneur en 2024. A Paris, ce sont même deux éditions par an qui sont désormais organisées. A quelques jours du traditionnel Festiculture à Lyon, Saphirnews est allé faire un tour à la Villette, aux portes de la capitale.



De Lyon à Paris, l'attrait en France pour la Turquie se confirme avec le Festiculture
Le Festiculture célèbre maintenant depuis près de 15 ans la Turquie en France. Rendez-vous devenu incontournable à Lyon pour les amoureux de la culture turque, le salon est aujourd'hui répliqué en dehors de la capitale des Gaules, avec succès à Paris depuis 2019. Si les deux années Covid qui ont suivi ont mis un stop à l'organisation du salon, elles ne sont plus qu'un mauvais souvenir pour les organisateurs.

Cette année 2024 a ainsi vu l'organisation du premier Festiculture à Mulhouse du 19 au 21 avril. Nantes et Marseille verront eux aussi émerger, respectivement en mai et en juin, leur premier salon de la Turquie. A Paris, il se tient du 1er au 5 mai. Mieux encore pour les turcophiles, une seconde édition est attendue pour novembre prochain en région parisienne, reproduisant en cela ce qui est organisé à Lyon depuis des années. La prochaine édition est d'ailleurs prévue sur cinq jours du 9 au 12 mai à Eurexpo Lyon et reviendra par la suite fin décembre 2024 au même emplacement.

Un salon en pleine expansion

Il aura donc fallu attendre 2022 pour voir le retour du Festiculture en région parisienne. Le succès apparent au rendez-vous confirme l'attrait culturel de la Turquie en France auprès des musulmans et particulièrement ceux d'ascendance maghrébine, plus nombreux chaque année à faire un tour au Festiculture. Comme Shainez, 24 ans, qui rêve un jour de voyager en terre anatolienne : « C'est un peu comme si on y allait en venant ici. On peut voir de tout. »

Drapeaux turcs en évidence, les allées bondées du salon témoignent d'un lancement réussi à son ouverture mercredi 1er mai. Un jour férié pour les uns, une grosse journée de travail pour les autres, au premier chef les 200 exposants qui espèrent tirer profit au maximum de l'affluence. Les premiers gagnants sont sans conteste les stands culinaires et gastronomiques, qui occupent bien la moitié des 15 000 m2 au Paris Event Center, Porte de la Villette. Le beau temps aidant, personne ne semble vouloir résister à goûter des pide, du kebab adana ou des loukoums ; la tentation est là, partout, ce qui fait les affaires des restaurateurs.

Un potentiel de succès « plus grand » à Paris

Dans une ambiance de grand bazar, les visiteurs et surtout les visiteuses se pressent dans les stands dédiés à la modest fashion. On y trouve aussi, à côté des marchants de tapis et de bijoux, quelques stands prônant le tourisme religieux à La Mecque ou encore le tourisme dentaire en Turquie.

Le Festiculture devait être organisé cette année à Paris Nord Villepinte (Seine-Saint-Denis) dans un espace de 30 000 m2 mais les travaux en cours ont obligé les organisateurs à trouver une solution de repli. Pour espérer brasser autant de visiteurs qu'en 2023 (environ 30 000 selon les organisateurs), ce n'est pas sur trois mais sur cinq jours que le salon se tient a la Villette, nous explique-t-on. Si le succès à Paris n'égale pas encore celui à Lyon, « il y a un plus grand potentiel, avec plus de personnes qui ont les moyens de faire des sorties. (...) Et Paris, c'est comme Istanbul, le potentiel pour faire plus de commerce est fort », indique à Saphirnews le dirigeant du salon, Yavuz Amkarali.

Plus de commerce pour plus de profits et de perspectives de développement ; c'est aussi l'une des raisons pour laquelle il a été décidé, en 2021, de créer la société Miray pour gérer le Festiculture, plutôt que de continuer à le faire au travers d'une structure associative. Aucun chiffre ne nous sera délivré mais des dires de Yavuz Amkarali, la location des espaces aux exposants et les billets vendus aux visiteurs (entre 10 et 20 euros par personne selon la durée) permettent à Miray de rentrer dans ses frais et bien plus encore. De quoi voir, espère-t-il, plus grand pour les prochaines années, participant à sa façon à donner « une bonne image » de la Turquie et à marquer le Festiculture de son empreinte en France.

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Rédactrice en chef de Saphirnews En savoir plus sur cet auteur



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