Sur le vif

Massacres à Gaza : les larmes d'un responsable de l'ONU en direct (vidéo)

Rédigé par La Rédaction | Jeudi 31 Juillet 2014 à 16:12



Après le bombardement d’une école de l’ONU la veille dans le nord de Gaza, les réactions d’indignation se multiplient dans le monde. Tandis que Ban Ki-moon a jugé ces faits « injustifiables », un communiqué de l’Elysée paru mercredi soir indique que la France « exige la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat » et que « tous les efforts doivent converger vers cet objectif ». Barack Obama, qui a aussi condamné l'attaque de l'école, a également fait la même demande auprès d'Israël.

L'Espagne, par la voix du ministre espagnol des Affaires étrangères, a réclamé jeudi une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu en vue d’un « cessez-le-feu immédiat pour en finir avec les massacres qui se produisent à Gaza ».

La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, condamnant les attaques menées par l'armée israélienne à Gaza contre des maisons, des écoles, des hôpitaux et des centres de l'ONU, a accusé Israël de défier délibérément le droit international dans sa guerre contre Gaza. « Aucune d'entre elles (les attaques) ne semble être accidentelle. Elles semblent être un acte de défi délibéré vis-à-vis des obligations résultant du droit international » que doit respecter Israël, a-t-elle fait savoir.

Plus éloquente encore, la réaction de Chris Gunness, un des responsables de l'Agence des Nations Unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), qui accuse Israël de commettre des massacres. Interrogé par Al Jazeera mercredi 30 juillet sur le bombardement de l'école et ses morts, il craque en direct. « Cela montre que nous ne sommes pas des bureaucrates inébranlables des Nations unies, nous avons effectivement des cœurs, et parfois, ils se brisent », a par la suite déclaré Chris Gunness. Une séquence émotion garantie qui rappelle les larmes d'un journaliste d'Al Jazeera en direct le 20 juillet.