Les musulmans se préparent à célébrer l'Aïd el-Kébir vendredi 6 juin. Pour l'occasion, le Conseil théologique musulman de France (CTMF) adresse ses recommandations sur la coïncidence entre cette importante fête et le jour du vendredi.
Pour l'instance religieuse, les mosquées doivent maintenir la prière hebdomadaire quand bien même la prière de l'Aïd est célébrée le matin. « Cette position est conforme à l'avis des quatre écoles juridiques musulmanes, afin de permettre à ceux qui auraient manqué la prière de l'Aïd de ne pas manquer leur obligation hebdomadaire » et « à ceux qui le souhaitent d'assister aux deux prières, en quête de la récompense divine ».
Les imams sont néanmoins invités à raccourcir leurs sermons du fait que les fidèles auront déjà assisté à un sermon lors de la prière de l'Aïd. « Il est recommandé que la durée totale ne dépasse pas 10 à 15 minutes, dans un souci de facilité et de bienveillance envers les fidèles », fait savoir le CTMF.
Pour l'instance religieuse, les mosquées doivent maintenir la prière hebdomadaire quand bien même la prière de l'Aïd est célébrée le matin. « Cette position est conforme à l'avis des quatre écoles juridiques musulmanes, afin de permettre à ceux qui auraient manqué la prière de l'Aïd de ne pas manquer leur obligation hebdomadaire » et « à ceux qui le souhaitent d'assister aux deux prières, en quête de la récompense divine ».
Les imams sont néanmoins invités à raccourcir leurs sermons du fait que les fidèles auront déjà assisté à un sermon lors de la prière de l'Aïd. « Il est recommandé que la durée totale ne dépasse pas 10 à 15 minutes, dans un souci de facilité et de bienveillance envers les fidèles », fait savoir le CTMF.
Pas de prière du vendredi en Gironde
Si l'obligation de la prière du vendredi est maintenue pour les mosquées selon le CTMF, qu'en est-il des fidèles ? Ces derniers, dès lors qu'ils ont accompli la prière de l'Aïd, ont le choix, indique le CTMF. Toute personne dans ce cas peut « soit assister également à la prière du vendredi, ce qui reste préférable et recommandé, soit s'en dispenser, s'il estime que cela représente une difficulté ou un empêchement » Préparer le sacrifice, visiter sa famille ou recevoir des convives peuvent servir de motifs de dispense pour le fidèle. Néanmoins, « il lui est obligatoire d'accomplir à la place la prière du dhohr (la deuxième prière obligatoire de la journée, ndlr), seul ou en groupe ».
C'est justement parce que la prière du vendredi n'est pas obligatoire pour les hommes dans de telles circonstances que la Fédération musulmane de Gironde (FMG), dirigée par l'imam Tareq Oubrou, a émis, mercredi 4 juin, un avis religieux rappelant « les trois avis canoniques » sur l'accomplissement de la prière hebdomadaire en cas de correspondance avec la fête du sacrifice : le maintien des deux prières, le caractère facultatif de la prière du vendredi et la non-obligation de la prière du vendredi.
« Nous avons choisi la troisième option », informe la FMG, qui dirige les mosquées de Bordeaux, Cenon, Bègles et Ambarès. En conséquence, « la prière du vendredi ne sera pas assurée dans nos mosquées. Seule la prière du dhohr sera maintenue. » D'autres lieux de culte en France ont aussi choisi cette option, mais les fidèles désirant faire la prière du vendredi le jour de l'Aïd n'auront pas de difficulté à trouver des mosquées organisant l'office hebdomadaire dans leur région.
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