Sur le vif
Les scientifiques russes enquêtant sur les raisons du décès de Yasser Arafat ont conclu, jeudi 26 décembre, à la mort naturelle de l’ancien leader palestinien, écartant ainsi la thèse de l’empoisonnement pourtant confortée par un laboratoire suisse, début novembre.
Yasser Arafat « est mort d'une mort naturelle et non du résultat d'une irradiation », a déclaré Vladimir Ouïba, le directeur de l'Agence fédérale d'analyses biologiques, cité par les agences russes. Les conclusions des experts russes rejoignent celles des scientifiques français qui, début décembre, faisaient savoir que l’ancien chef de l'Autorité palestinienne était décédé des suites d’une infection généralisée.
Suite à la plainte déposée contre X pour assassinat en juillet 2012, par Souha Arafat, la veuve de Yasser Arafat, les juges français chargés de ce dossier avaient ordonné l'exhumation de sa dépouille. Cette opération a été faite en novembre 2012. Une soixantaine d'échantillons ont ensuite été répartis pour analyse entre trois équipes d'enquêteurs, suisses, français et russes.
Aujourd’hui, la thèse de la mort naturelle de Yasser Arafat, survenue le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart, en région parisienne, se précise après les résultats de deux laboratoires sur trois le certifiant. Mais juste après la publication des conclusions des experts français, Souha Arafat, convaincue que son défunt mari a été empoisonné, a indiqué qu'elle allait contester ce rapport devant la justice. L'ambassadeur palestinien à Moscou, Faed Mustafa, a assuré de son côté à l'agence de presse russe Ria Novosti que l'enquête sur le décès de Yasser Arafat se poursuivait, malgré le rapport des scientifiques russes.
Lire aussi :
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Suite à la plainte déposée contre X pour assassinat en juillet 2012, par Souha Arafat, la veuve de Yasser Arafat, les juges français chargés de ce dossier avaient ordonné l'exhumation de sa dépouille. Cette opération a été faite en novembre 2012. Une soixantaine d'échantillons ont ensuite été répartis pour analyse entre trois équipes d'enquêteurs, suisses, français et russes.
Aujourd’hui, la thèse de la mort naturelle de Yasser Arafat, survenue le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart, en région parisienne, se précise après les résultats de deux laboratoires sur trois le certifiant. Mais juste après la publication des conclusions des experts français, Souha Arafat, convaincue que son défunt mari a été empoisonné, a indiqué qu'elle allait contester ce rapport devant la justice. L'ambassadeur palestinien à Moscou, Faed Mustafa, a assuré de son côté à l'agence de presse russe Ria Novosti que l'enquête sur le décès de Yasser Arafat se poursuivait, malgré le rapport des scientifiques russes.
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