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Sur le vif

Pays-Bas : la relaxe requise pour Geert Wilders

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 13 Octobre 2010 à 15:10

           


Le député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, jugé pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans, n'est pas coupable d'« outrage à un groupe de personne ». C'est l'avis donné par le parquet néerlandais dans son réquisitoire mardi 12 octobre. Il doit encore se prononcer sur d’autres chefs d'inculpation et présenter vendredi son réquisitoire final.

« Comparer le Coran et l'islam à "Mein Kampf", au national-socialisme, au fascisme et au communisme peut sans aucun doute être blessant. Mais être blessant n'est pas, en tant que tel, une outrage punissable par l'article 137c du Code pénal », a déclaré le procureur Paul Velleman. En somme, « choquer » n'est pas un délit pour les magistrats.

Les dommages et intérêts réclamés par les plaignants, principalement des particuliers, doivent être déclarés « irrecevables » par les juges, a également estimé le parquet, selon lequel il n'a pas été prouvé que les déclarations du leader du PVV leur étaient directement destinées. « Nous pensons qu'aucun des plaignants n'a souffert de préjudices », a expliqué la procureur Birgit van Roessel.

Le procès du député d'extrême droite n'est pas un procès « politique », a-t-elle assuré. « Un procès politique est un procès durant lequel la politique a une influence décisive sur l'ouverture de poursuites ou sur le jugement. Ce n'est pas le cas ici ».


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