Sur le vif
Michel Platini, le président de l’UEFA, et Thierry Braillard, le nouveau secrétaire d’Etat aux Sports, ont apporté leur soutien à la Fédération française de football (FFF), qui s’oppose au port du voile sur les terrains de football. Des déclarations qui surviennent après que Sepp Blatter, le président de la FIFA (Fédération internationale de football), a estimé que « la fédération française ne peut pas dire non au port du voile ».
Le président de l’UEFA a expliqué dans les colonnes du Parisien du 24 avril que la loi nationale l’emporte sur le règlement de la FIFA. « Les lois de chaque pays priment, car elles s'imposent aux règlements sportifs. Mais sur le fond, c'est un débat très sensible. Vous devez composer avec des gens qui ont une autre philosophie, une autre idéologie. Certains disent que si on n'autorise pas le port du voile, les femmes ne pourront jamais jouer au football dans certains pays du monde. Et d'autres contestent cette position en affirmant qu'il faut libérer les femmes. La décision est difficile à prendre. L'International Board a autorisé le port du voile après des années de réflexion, mais, je le répète, la loi nationale l'emporte », a-t-il estimé.
Deux jours plus tôt, le secrétaire d’Etat aux Sports a jugé sur RTL que les principes républicains, et notamment la laïcité, s’imposent sur les terrains de football. « La position prise par la Fédération française et son président Noël Le Graët a notre entier soutien car il faudra que Monsieur Blatter se rappelle que l'Etat français a fait part de son attachement aux valeurs de la République et que sur les terrains de sport les principes républicains s'imposent, et notamment le principe de laïcité. C'est la République qu'on défend en défendant la position de la Fédération Française de football. Les attachements aux principes de laïcité sont un pilier de notre constitution », a-t-il déclaré.
La liberté religieuse est également sensée être un de ses piliers mais le gouvernement, piloté par Manuel Valls, a décidé de faire du port du voile sur les terrains de jeu un problème. Une méthode française à laquelle n'adhère pas la FIFA.
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Deux jours plus tôt, le secrétaire d’Etat aux Sports a jugé sur RTL que les principes républicains, et notamment la laïcité, s’imposent sur les terrains de football. « La position prise par la Fédération française et son président Noël Le Graët a notre entier soutien car il faudra que Monsieur Blatter se rappelle que l'Etat français a fait part de son attachement aux valeurs de la République et que sur les terrains de sport les principes républicains s'imposent, et notamment le principe de laïcité. C'est la République qu'on défend en défendant la position de la Fédération Française de football. Les attachements aux principes de laïcité sont un pilier de notre constitution », a-t-il déclaré.
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