Sur le vif
Donald Trump a été officiellement désigné candidat du Parti républicain, mardi 19 juillet, pour la présidentielle américaine en novembre prochain face à la démocrate Hillary Clinton.
Le milliardaire a reçu l'appui de la majorité des délégués nécessaires de son parti convention républicaine de Cleveland qui voit la présence de leaders de l’extrême droite européenne dont le Néerlandais Geert Wilder, chef du PVV, et Nigel Farage, ex-chef de file de l'Ukip. Ces derniers partagent en effet des points communs avec Donald Trump, à commencer par son discours islamophobe et xénophobe.
Un de ses proches soutiens, Newt Gingrich, ex-président de la Chambre des représentants des États-Unis, a récemment proposé de « tester tous les musulmans du pays » et de les expulser « s'ils croient à la charia. »
Quelques jours plus tôt, Donald Trump a présenté son co-listier, celui qui est son probable vice-président, en la personne de Mike Pence, actuel gouverneur de l'Indiana. L’ancien soutien de Ted Cruz, qui se prononce contre l’avortement et le mariage gay en chrétien conservateur assumé, avait vertement critiqué la proposition de l’homme ‘affaire d’interdire d’entrée les musulmans, la jugeant « insultante et inconstitutionnelle ».
« L’une des raisons pour lesquelles je l’ai choisi est l’unité du parti », a indiqué Donald Trump. Celui-ci a réussi à rallier la majorité lors d’une convention qui s’annonçait houleuse. Elle a été marqué par Melania Trump, l'épouse du candidat, qui a plagié un discours de la first Lady Michelle Obama pour vanter la capacité son mari à diriger le pays. Bien qu'elle a nié avoir les faits, la polémique ne s'est pas éteinte.
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