QUI SUIS-JE ?
Albert Ali Lefranchouillard

Nom : Chouilla-Lefran

Prénoms : Albert-Ali

Surnom : Lefranchouillard


Dernier lieu de résidence connu : Le genou droit d’Abdelaali.

Origine : Je suis un du-genou, en françarabe, on dit
un dijnou, un djinn quoi !

Définition : Etre immatériel et invisible, doué
de raison et doté du libre arbitre.

Signes particuliers : tendance à la schizophrénie,
et parfois un peu taquin, voire légèrement ouf.


Mon père, monsieur Mouloud Chouilla, m’a appelé Ali en
souvenir de son frère, un soldat inconnu, habillé d’un burnous
et mort à Verdun, donc Ali Chouilla.

Ma mère, je ne la connais pas. Je suis né sous X. Ils m’ont
choisi madame Lefran qui m’aurait sûrement appelé : Albert,
Albert Lefran donc, un nom bien de chez nous.

A la mairie, ils m’ont francisé en Albert-Ali Lefran-Chouillard.

Je suis né de l’esprit tordu du gars que je possède. Je
suis donc une fiction inaccessible mais présente.

J’existe bien que je soit un être immatériel, une sentinelle.
Je veille et je vous observe, vous et votre monde d’humains fragiles,
en train de sombrer dans la perdition.

Je suis un témoin de l’Histoire, je suis là depuis des siècles
à vous regarder lutter pour vos causes mesquines et ridicules.

Je n’ai pas de domicile. En fait, je vis dans le genou d’un gars
- dont tu as sûrement lu le bouquin - je suis donc un « du-genou
».

En langage françarabe un « dij-nou », un djinn quoi.

Si tu aimes les contes, je suis comme le génie de la lampe : j’interviens
dans les moments critiques.

Comme tu le sais dans notre monde des esprits, nous pouvons voyager dans le
temps, alors je t’emmène avec moi sur mon tapis volant, pour une
rétrospective pleine de couleurs, de bruits et de larmes.

Je t’emmène découvrir les coulisses du spectacle qui s’offre
tous les jours à tes yeux sur le petit écran du meuble de ton
salon.

Bienvenu dans mes chroniques !

À chaque retour de mes voyages j’essaierai de t’apporter
des nouvelles fraîches et des analyses percutantes, histoire de te réveiller
et te sortir de ton brouillard de con-somme-amateur !


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Monsieur Albert Ali nous revoici une nouvelle fois ensemble.
Nous avons bien saisi les deux étapes de votre chronologie, quelle est donc la suite de cette politique migratoire accélérée durant les trente glorieuses ?


Je vous ai fait part de l’origine inavouée de cette peur de voir la France transformée, cette peur de l’altérité typiquement républicaine.
Cette appréhension et cette conviction profonde incarnée dans les propos du général de Gaulle disant :
« Qu'on ne se raconte pas d'histoire !
Les musulmans, vous êtes allés les voir ?
Vous les avez regardés, avec leurs turbans et leurs djellabas ?
Vous voyez bien que ce ne sont pas des français!
Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.
Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre.
Agitez la bouteille, au bout d'un moment ils se sépareront de nouveau.
Les arabes sont des arabes, les français sont des français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et demain quarante ! »
Voila un postulat des plus clairs !
Pourtant, malgré cette conviction partagée par nombre de ses contemporains et de ses amis politiques, on a importé par millions les « ahmeds rois du balais que personne ne connaît » pour un décollage réussi de l’économie d’après guerre et pour mettre fin à l’emprise du PCF sur le monde ouvrier, Ahmed et ses copains ne pouvant chanter l’internationale en arabe !
Ce qui suivra est une décision incroyablement contradictoire et politiquement incompréhensible : le regroupement familial !

Je m’explique, alors que tous les « ahmeds » étaient prêts à rentrer chez eux, rejoindre leur Shéhérazade et acheter un lopin de terre à cultiver avec le magot de smics accumulés ; alors qu’aucune politique d’intégration n’avait été mise en œuvre et que cette masse ouvrière fut tenue longtemps à l’écart entre autre dans les foyers Sonacotra ; que toutes les conditions psychologiques, sociales, économiques et politiques étaient réunies pour qu’ils rentrent enfin chez eux (comme ils l’avaient eux mêmes programmé dès le départ), en préservant la future progéniture de sauvageons à l’état de gamètes, on leur proposa une aventure inouïe !

Rester chez Marianne, et mieux encore, ramener du bled leur Shéhérazade - tout cela en pleine crise économique et pétrolière de 1973 - afin que les sauvageons encore à l’état de gamètes deviennent de solides et vigoureux gaillards en survêtement et baskets.
De solides gaillards, dont certains galoperont 20 ans plus tard, flics aux trousses et cocktails Molotov à la main ou d’autres encore – de plus en plus nombreux - priant sur les trottoirs à Marseille ou à Barbes faute de places dans les mosquées.
Enfin une autre part encore, plus visible avec djellaba et barbe fournie, Nike au pieds gérants de kebabs dans le 9-3 et rêvant de hijra en Arabie !

Troisième acte d’un machiavélisme encore plus poussé, mais qui va désormais changer pour toujours le visage de la France.
Une décision lourde de conséquence, qu’on a peine à comprendre.
D’autant plus que la classe politique française débattait depuis longtemps déjà, de ce risque de transformation de la société.
Ce n’est pas des paroles d’un illuminé, même si je suis un peu allumé, c’est une thématique complémentent ancrée dans l’histoire politique de nos institutions.

« (...) quand la proportion des indigènes-citoyens augmente : si l'on n'augmente pas leur représentation, il y a disparité de traitement du corps électoral, ce qui blesse l'équité politique ; si l'on augmente leur représentation à due concurrence, des citoyens de fraîche date peuvent devenir l'arbitre entre les partis dans la Métropole, déplacer la majorité et bientôt peut-être la constituer à eux seuls.
A la limite, le code civil des Français est voté par une majorité de polygames et, pour noircir le tableau, le code pénal, par des fils d'anthropophages.
Avant que cette limite soit atteinte, il faut trouver autre chose. »
Donc en résumé il y avait très certainement une réelle prise de conscience de cette « menace » potentielle et pourtant les décisions politiques giscardiennes restent inexplicables.
A moins que …

M. Albert-Ali vous m’intriguez comme jamais, dites nous vite quel est ce secret historique, faites nous cette exclusivité pour les lecteurs du Blog !

Le secret de la transformation inattendue des sauvageons à gamètes en sauvageons à casquettes, vient de ce pari politique inouï, démesuré, fait par Giscard et les anciens de l’Algérie française.
Rappelons que ce sont ceux-là même, qui avaient le plus intérêt à virer « Ahmed » - haine traditionnelle de l’immigré et nostalgie de l’Algérie française aidant - pourtant ils ont décidé d’accorder la gratuité de la pilule à Germaine et même l’avortement, tout en encourageant « Ahmed » à voyager avec 75 % de réduction à la SNCF.
Vous avez bien saisi, cette contradiction profonde entre l’accès aux moyens modernes de contraception et la féminisation du travail des françaises - avec pour conséquence inévitable une baisse générale de la fécondité - et une arrivée massive de mamas maghrébines et africaines.
Familles de 8 à 10 enfants ne seront pas rare, chez ces nouveaux immigrés, alors que Germaine, peu à peu découvre les joies du travail à la chaîne, et celui des caisses enregistreuses chez Auchan, avec enfin le bonheur de ne plus être enceinte malgré elle.

La question que l’on soulève nécessairement face à ce constat objectif, c’est pourquoi une telle décision aussi absurde ?
Ils ont maintenu la regroupement familial et ainsi assurer la présence d’une population immigré massive, bien que sa mission de reconstruction était finie – qui amènera par la suite un cantonnement et une concentration progressifs, de ces populations dans des zones sans accompagnement social, culturel et économique.
Suivra un abandon progressif de ces mêmes populations, alors que 132 ans d’occupation de leur pays ont bien montré que le vinaigre et l’huile ne pouvaient se mélanger si l’on les laissait seuls !
Donc non seulement ils ont conçu le regroupement familial comme un outil d’immigration complémentaire mais l’accompagnement socio-économique et culturel était quasiment absent.
Pourtant on aurait pu faire une excellente vinaigrette avec l’intervention du politique.
Les ingrédients nécessaires pour un subtil mélange du vinaigre et de l’huile étaient pourtant disponibles : moyen financiers colossaux – grâce au trente glorieuses – pour des politiques sociales de qualité, alphabétisation et intégration économique, école républicaine encore fonctionnelle à cette époque et moyens supplémentaires à l’échelle d’un tel défi !
On n’intègre pas 2 millions d’immigrés et leurs familles, de culture si éloignée de la tradition gréco-romaine et judéo-chrétienne – dixit de Gaulle - avec une simple carte SNCF famille nombreuse à 75 % de réduction et un T3 de 65 m² dans un HLM !

Alors pourquoi cet abandon pendant les vingt années qui suivirent ?

Vingt ans d’abandon et de regroupement familial accéléré ne pouvait que conduire à une impasse démographique, sociale et économique en un mot : la naissance inévitable d’immenses quartiers en marge de la société : autrement dit, les banlieues de années 80 à 2000 !
En résumé 1945-1975 : création de l’Office National de l’Immigration, un outil aux mains de l’Etat pour une immigration massive avec des ahmeds qui seront élus meilleurs ouvriers de France durant les trente glorieuses !
1973-1983 : regroupement familial qui donnera naissance à des millions d’enfants et regroupement urbain sans accompagnement socio-économique adapté à cette échelle : inévitablement ce sera la naissance des « quartiers ».

L’on comprend bien ou vous voulez en venir, mais vous n’expliquez toujours pas les causes de cette décision, est ce que vous sous entendez qu’il s’agit d’un complot ?
Pensez vous que les décideurs politiques étaient assez fous pour saborder le pays aussi bêtement ?

La théorie du complot, c’est le mot magique pour discréditer toute tentative d’analyse iconoclaste et hors du système.
Si théorie du complot il y a, se sont ceux là même qui le dénonce, qui crient au complot en accusant les autres de comploter contre la République, qui sont en pleine théorie du complot par leurs accusations !
Je vous donne des éléments objectifs d’analyse, froids, mesurables et intrigants !
Qu’on m’explique pourquoi l’absurdité de tels choix.
La relégation vers les quartiers périphériques, par exemple n’est pas juste une contrainte qui s’est imposée, par manque d’espaces.
La banlieue est une création étatique datant de plus de quatre siècles.
C’est le lieu de relégation sociale institutionnalisé et même défiscalisé.
La banlieue étant historiquement une zone franche datant du moyen age.
Etre à « une lieue du ban » – qui était l’impôt payé par les paysans au moyen age – c’était bénéficier d’une exonération fiscale mais en acceptant d’être relégué dans une zone défavorisée.
Si les ahmeds avaient pris leurs 10 000 balles et se seraient cassés, il n’y aurait pas eu de crise du logement depuis 30 ans, puisque ces mêmes ensembles urbains seraient vides des millions d’immigrés et de leurs familles.
Pourtant on a décidé de les garder tout en sachant que l’huile et le vinaigre ne se mélangent pas ! La question reste complète, pourquoi ?

Bon laissons le complot de côté donnez nous vos explications.

L’année 1974, est une date clef dans l’histoire de l’évolution de la société française, vers sa transformation inévitable.
C’est l’année ou se lance les premiers centres de remise en forme, avènement du culte du corps, la majorité passe à 18 ans, le divorce par consentement mutuel est institué, l’adultère est décriminalisé, et enfin l’avortement autorisé.
La fête peut donc commencer.
L’Eglise n’est définitivement plus une menace, même la force morale qu’elle pouvait conserver sur la vie était devenu insignifiante, elle ne pouvait même plus protéger un fœtus et le mariage ont elle était la gardienne des sacrements, lui échappait définitivement.
Le dernier danger, qui subsistait c’était les rouges.
Rappelons que le parti communiste français était le premier parti de France à la sortie de la seconde guerre mondiale et sa contribution à la résistance lui conférait un immense prestige.
Le PCF accepta de déposer les armes et de ne pas faire passer la France à l’Est, en échange d’un deal social avec les gaullistes.
Conclusion, économie planifiée, acquis sociaux et croissance était les garanties d’une société meilleure, proche de leurs aspirations politiques et de leur projet révolutionnaire.
Une fois la menace rouge temporairement écartée, il fallait une arme fatale et silencieuse pour les liquider, ce fut Ahmed et ses copains d’Afrique.
On savait depuis longtemps que chanter l’internationale en arabe, ou en wolof était impossible pour ces indigènes, alors noyer la force ouvrière française par un raz de marrée prolétaire bronzé et noir était la meilleure façon d’assurer une croissance à moindre frais tout en diluant les forces révolutionnaires des rouges.
Résultats les bastions populaires et ouvriers devinrent peu à peu, des quartiers à l’armée ouvrière inutile et aux bataillons inopérants.
Machiavélisme suprême, coup double pour le patronat français qui écartait ainsi une menace réelle pour ses usines tout en assurant une pression salariale à la baisse jusqu'à ce jour.
Il ne restait plus au parti communiste 30 ans plus tard, qu’à louer son siège social pour des défilés de mode opulents, symboles même du capitalisme, l’histoire est une éternelle contradiction
Mais pourquoi alors, ne pas les avoir renvoyés chez eux et avoir préparé les conditions favorables à la naissance de quartiers entiers à coloration immigrée ?

Tout cela lors de ma prochaine interview, en abordant d’autres sujets brûlants : l’islamisme comme équivalent oriental du républicanisme français, les élections féminines et populistes de 2007 et bien sur mon dernier concept venu du cœur de mon univers invisible, ce que j’appelle : « l’effet pékinois » !

Salam à tous à bientôt
Albert Ali
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Albert Ali Lefranchouillard
Rédigé par Albert Ali Lefranchouillard le Jeudi 4 Janvier à 19:37