Sur le vif

Nicolas Anelka « à fond » avec son « frère » Dieudonné

Rédigé par La Rédaction | Vendredi 4 Avril 2014 à 15:16



Nicolas Anelka est revenu, vendredi 4 avril, sur la quenelle qu’il a effectuée durant un match en décembre 2013 dans une interview accordée à Metronews.

Ce geste polémique lui avait valu d’être de nouveau sous les feux des projecteurs pour sa quenelle, geste popularisée par Dieudonné et interprétée par ses plus fervents détracteurs comme un geste antisémite. L’attaquant français, vivement critiqué, avait même été suspendu de son club anglais West Bromwich Albion (WBA) avant la résiliation de son contrat en mars dernier.

Celui qui est surnommé le bad boy du football français a de nouveau assuré qu’il n’était pas antisémite. « Je n’ai aucun antécédent raciste ni antisémite, donc aucune preuve, voire même le soupçon d’une preuve ! Ah si, tout de suite, j’ai lu que j’étais converti à l’islam. Le raccourci est super rapide ! Mais j’ai une question : pourquoi devrais-je penser à la communauté juive quand je marque un but ? Je n’ai jamais eu de problème avec elle et, d’ailleurs, pourquoi en aurais-je ? Tant de questions posées et pas de réponse. A un moment, il faut arrêter d’être parano et de croire qu’on est tous en guerre ! », argumente-t-il.

Avec un tel geste, il indique avoir voulu soutenir Dieudonné qu’il considère comme son « frère ». « Chacun choisit son camp. Ils sont libres de le faire et ce n’est pas à moi de juger… Quand je me bats pour quelqu’un, je le fais à fond », clame-t-il, interrogé sur l’attitude de Tony Parker et Mamadou Sakho, qui se sont excusés après la publication de photos où on les voit en train de faire la quenelle avec Dieudonné.

Lui avait fait ce geste pour célébrer un but après la déclaration de Manuel Valls appelant à interdire les spectacles de Dieudonné. Concernant l’acharnement de l'ex-ministre de l’Intérieur, il estime « plutôt qu’il a été sous l’influence de sa femme (Anne Gravoin, ndlr) sur cette affaire de quenelle ». Après sa nomination au poste de Premier ministre, Nicolas Anelka « espère qu’il mettra autant d’énergie à redresser le pays qu’il en a mis à combattre Dieudonné », ajoutant ne pas croire « dans les politiciens ».

A deux mois de la Coupe du monde de football au Brésil, il est également revenu sur le fiasco de l’édition 2010 du Mondial en Afrique du Sud, où ses propos injurieux contre le sélectionneur Raymond Domenech avait fait scandale. L’ancien bleu ne regrette rien. « J’ai insulté dans un vestiaire un coach que tout le peuple français insultait déjà, un coach qui n’a jamais rien gagné à part un titre de champion de D2 et le tournoi de Toulon ! », dit-il. « Je respecte l’homme car je pense que c’est une bonne personne mais je n’ai aucun respect pour l’entraîneur. Il n’est pas à la hauteur », ajoute Nicolas Anelka.

A 34 ans, l’attaquant, qui ne pense pas pouvoir intégrer un nouveau club avant la saison prochaine, n'a pas sa langue dans sa poche. On ne saura lui reprocher un manque de franchise.

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