L’heure a été doublement à la fête pour les musulmans de Nancy vendredi 6 juin. Quelque 1 500 personnes ont fait le déplacement à la grande mosquée (Masjid El-Kébir) de la ville pour célébrer la première prière de l’Aïd organisée dans le tout nouveau lieu de culte. L’édifice religieux, construit dans le quartier du Plateau de Haye, a en effet été fraîchement inauguré, lundi 2 juin, après six années de travaux qui ont permis de transformer un ancien foyer pour adultes handicapés en un lieu de recueillement et d’entraide. Ce nouvel espace de 1 500 m2, qui aura coûté près d’un million d’euros aux fidèles, est géré par l’Association culturelle Génération franco-maghrébine (ACGFM), qui porte le projet depuis 2014.
La cérémonie, qui marque « l’aboutissement de plusieurs années de travail, de dévouement et d’engagement collectif » pour les responsables de la mosquée, avait alors réuni fidèles et élus locaux, à commencer par le maire de Nancy (PS), Matthieu Klein. « Ma présence, en ma qualité de maire de Nancy, pour cette inauguration est aussi l'affirmation d'une certaine idée de la République qui garantit la liberté de conscience, la liberté de culte, la liberté d’exister pleinement dans sa foi, dans le respect de l’ordre public et des valeurs communes. Cette liberté-là n’est pas un privilège. C’est un droit fondamental pour chacune et chacun d’entre nous », a fait valoir l’édile lors de l’inauguration.
La cérémonie, qui marque « l’aboutissement de plusieurs années de travail, de dévouement et d’engagement collectif » pour les responsables de la mosquée, avait alors réuni fidèles et élus locaux, à commencer par le maire de Nancy (PS), Matthieu Klein. « Ma présence, en ma qualité de maire de Nancy, pour cette inauguration est aussi l'affirmation d'une certaine idée de la République qui garantit la liberté de conscience, la liberté de culte, la liberté d’exister pleinement dans sa foi, dans le respect de l’ordre public et des valeurs communes. Cette liberté-là n’est pas un privilège. C’est un droit fondamental pour chacune et chacun d’entre nous », a fait valoir l’édile lors de l’inauguration.
Le maire de Nancy Matthieu Klein (au centre), avec le président de la mosquée Aziz Berehil (à gauche).
« La laïcité n’est pas le rejet du religieux, elle nous oblige - élus et institutions - à la neutralité, certes, mais certainement pas à l’indifférence, a-t-il ajouté. La laïcité est la garantie pour chaque citoyenne, chaque citoyen de croire ou ne pas croire, de pratiquer une religion ou ne pas en avoir, en toute sécurité et dans la dignité. »
Pour l’ACGFM, la mosquée symbolise « l’ancrage de notre mosquée dans le paysage nancéien comme un lieu de culte, mais aussi de dialogue, de paix et d’ouverture ». Il sera un lieu d’apprentissage du Coran mais aussi de la langue arabe. Les inscriptions sont d’ores et déjà lancées.
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Pour l’ACGFM, la mosquée symbolise « l’ancrage de notre mosquée dans le paysage nancéien comme un lieu de culte, mais aussi de dialogue, de paix et d’ouverture ». Il sera un lieu d’apprentissage du Coran mais aussi de la langue arabe. Les inscriptions sont d’ores et déjà lancées.
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