Sur le vif
Joris Hébrard, maire FN à Pontet, voit son élection annulée par la justice sept mois après les municipales.
L'élection de Joris Hébrard, maire Front national du Pontet (Vaucluse), a été annulée par le Tribunal administratif de Nîmes, jeudi 16 octobre.
Aussitôt après l'élection du maire frontiste en mars dernier, son principal opposant UMP Claude Toutain, avait saisi la justice, pointant du doigt des irrégularités dans le scrutin.
Il dénonçait « l’affichage sauvage » avec des tracts diffusés la veille du second tour, après la clôture de la campagne, et surtout des listes d’émargement litigieuses, avec des signatures d’électeurs différentes entre le premier et le second tour. « On en avait repéré plus d’une soixantaine mais retenu 27 différences patentes pour notre dossier », a indiqué Claude Toutain à Libération. Lors de l’audience, le 2 octobre, le rapporteur public a relevé 17 signatures qui « ne semblent pas être apposées par la même main entre les deux tours et ces 17 suffrages doivent donc être neutralisés », précise le quotidien.
Des éléments suffisants pour annuler l'élection emportée par Joris Hébrard avec seulement sept voix d'écart. Ce dernier n'a pas encore annoncé s'il déposait un recours. S'il y renonce, de nouvelles élections seront organisées dans les trois mois.
Ce serait l'occasion pour la population du Pontet de sanctionner un maire, qui s'est notamment illustré en mettant fin à la gratuité de la cantine scolaire aux plus démunis.
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