Sur le vif
Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi ont demandé à Bruxelles d’ « examiner la possibilité de rétablir temporairement le contrôle aux frontières intérieures » des Etats de l’Union Européenne. C’est la conclusion de la rencontre qui avait lieu ce mardi 26 avril dans la capitale italienne entre les deux chefs d’Etats. Un sommet exceptionnel qui visait à répondre aux tensions apparues ces dernières semaines entre les deux pays sur la gestion du flux d’immigrés en provenance des pays du sud de la méditerranée (principalement des tunisiens et des libyens).
Les deux chefs d’Etats se sont ainsi prononcés en faveur de « modifications » au traité de Schengen instituant la libre circulation des personnes dans les pays signataires. Des changements qui seraient dictés par « les circonstances exceptionnelles » actuelles, c'est-à-dire une vague d’immigration.
La Commission Européenne a ainsi prévu de redéfinir « les conditions exceptionnelles permettant aux Etats membres de rétablir temporairement des contrôles à leurs frontières nationales ». Une décision qui illustre parfaitement la tendance actuelle de peur et de repli que l’Europe est en train d’impulser.
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