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Cinéma, DVD

Le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec fête sa 10e édition

Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 12 Novembre 2021 à 11:00

           


C’est une édition anniversaire que le Festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, lance vendredi 12 novembre. Après l’annulation du festival en 2020 en raison de la crise sanitaire, l’heure est aux retrouvailles avec le public cette année.

Sous le parrainage des réalisateurs Costa-Gavras et Lina Soualem, le festival entend toujours « montrer les productions cinématographiques les plus actuelles des cinéastes originaires des pays arabes et ceux, français, qui ont une part importante de leur parcours et de leurs préoccupations liés à ces régions du monde. Des films qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vue des réalisateurs sur le monde arabe ».

Au programme, et jusqu’au mardi 23 novembre, 29 films – fictions et documentaires inédits, en avant-premières ou en sorties récentes – sont à l’affiche du Trianon, le cinéma intercommunal de Noisy-le-Sec et de Romainville.

Une sélection des films à l'affiche

Pour ouvrir en beauté le FFFA, voici Entre ciel et terre, de la réalisatrice palestino-jordanienne Najwa Najjar, qui aborde le divorce de Salma, une femme originaire de Nazareth, et Tamer, fils d’un célèbre révolutionnaire intellectuel palestinien tué à Beyrouth. Il met en avant les difficultés liées au fait qu’ils vivent tous deux de part et d’autre de la Ligne verte. Un film qui « offre une métaphore subtile du conflit israélo-palestinien à travers l’histoire de ce couple dont l’avenir ne pourra s’écrire qu’en réglant d’anciennes querelles, mais dont le rapprochement forcé permettra à chacun de se souvenir qu’ils ont été un jour unis ».

Little Palestine, d'Abdallah Al-Khatib, est un journal filmé qui suit le destin des civils pendant le siège brutal, imposé par le régime syrien, à Yarmouk, près de Damas, où sont réfugiés des milliers de Palestiniens.


Lingui, les liens sacrés, réalisé par Mahamat-Saleh Haroun, raconte l'histoire d'une mère célibataire qui voit son monde s'écrouler lorsqu'elle découvre que sa fille de 15 ans est enceinte. Avorter ? Une solution impossible même à envisager dans son pays, le Tchad, où l'avortement, sauf cas particuliers, est illégal... Un combat difficile est engagé.

Mica, signé du réalisateur marocain Ismaël Ferroukhi, auteur des films Le Grand Voyage et « Les Hommes libres », suit les traces d’un enfant issu d'un bidonville qui se retrouve propulsé comme homme à tout faire dans un club de tennis de Casablanca fréquenté par la nomenklatura marocaine. Prêt à tout pour changer son destin, Mica va se faire remarquer par Sophia, une ex-championne qui va le prendre sous son aile.

Ziyara, réalisé par Simone Bitton, est un documentaire qui se présente comme un road movie au Maroc, un pèlerinage cinématographique où la réalisatrice, originaire du royaume chérifien, va à la rencontre des gardiens musulmans de sa mémoire juive.





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