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Sur le vif

La manifestation parisienne dénonçant les violences policières interdite

Rédigé par Saphirnews | Mercredi 18 Mai 2016 à 10:30

           


L’information est tombée près d’une heure seulement avant le début du rassemblement qui devait se tenir à 11h à Paris, place de la République, un lieu symbolique puisque c'est là même où se tient le mouvement Nuit debout. Le collectif Urgence notre police assassine (UNPA) voulait occuper la place mercredi 18 mai en opposition à la manifestation de policiers prévue le même jour à midi.

Le syndicat de police Alliance a appelé à manifester pour dire « Stop à la haine anti-flic » suite aux nombreux affrontements depuis le début du mouvement contre la loi travail il y a deux mois.

« Notre rassemblement se voulait pacifique, on est là pour dire aux policiers notre vérité, qu’il y a une impunité, qu’on veut que l’institution policière se remette en question. Les violences policières ne viennent pas d’être inventées, les quartiers ont servi de laboratoire à ce qui est étendu aux manifestants aujourd’hui. (…) C’est pas parce qu’ils nous protègent qu’ils peuvent nous mutiler », a dénoncé Amal Bentounsi, membre fondatrice du collectif UNPA.

De son côté, le président de la République François Hollande a apporté en Conseil des ministres un « soutien très clair » aux forces de police qui manifestent, de même que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Les députés Marion-Maréchal Le Pen et Gilbert Collard ont, quant à eux, rejoint le rassemblement.

Mise à jour : La manifestation parisienne a réuni 7 000 policiers selon les organisateurs, un millier selon... la police. Entre 200 et 300 contre-manifestants se sont rassemblés, dont une partie au quai de Valmy où une voiture de police a été brûlée.

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