« Chaque fois que vous dépensez de l’argent, vous votez pour le type de monde que vous voulez. » Cette citation empruntée de l'activiste Anna Lappé est une des devises de I-Boycott, une plateforme citoyenne en France de campagnes de boycott et de buycott responsables.
Présentée au public lors d'une soirée de lancement organisée mercredi 1er juin à Paris, l’outil en ligne, crée par Levent et Bulent Acar, donne ainsi la possibilité aux citoyens « d'agir concrètement contre les grands acteurs économiques à l'origine de scandales éthiques » à travers le boycott et le buycott.
Présentée au public lors d'une soirée de lancement organisée mercredi 1er juin à Paris, l’outil en ligne, crée par Levent et Bulent Acar, donne ainsi la possibilité aux citoyens « d'agir concrètement contre les grands acteurs économiques à l'origine de scandales éthiques » à travers le boycott et le buycott.
Deux campagnes ont d’ores et déjà été lancées. La première est adressée à la marque de prêt-à-porter H&M, accusé d’accroître sa productivité et ses bénéfices sur le dos de la sécurité de ses ouvriers. Evoquant la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh en 2013 qui a fait plus de 1 100 morts, I-Boycott estime qu’une entreprise « se doit de prévenir ce genre d’incident en investissant à minima dans des mesures de sécurité ou en poussant la direction de ses usines à le faire » et appelle les « consom’acteurs » à ne pas acheter « des produits basés sur la mise en danger de ceux qui fabriquent les vêtements qu’ils portent quotidiennement ».
Quant à la seconde campagne, c’est contre Petit Navire qu’elle est dirigée. Le spécialiste des conserves de poisson est appelé « à prendre ses responsabilités sur ses techniques de pêches intensives et non sélectives » coupables d’accélérer la disparition d’espèces marines.
Dans la lignée des plateformes de pétitions en ligne Change ou encore Avaaz, l'image des entreprises visées par I-Boycott en prend un coup, comme leur portefeuille dans la mesure où les campagnes de boycott sont largement suivies. Les internautes pourront à terme lancer des campagnes mais également proposer des alternatives pour développer la consommation responsable.
Lire aussi :
Palestine : pourquoi il faut boycotter les dattes israéliennes
L’appli Buycott utilisée en masse pour faire pression sur Israël
Quant à la seconde campagne, c’est contre Petit Navire qu’elle est dirigée. Le spécialiste des conserves de poisson est appelé « à prendre ses responsabilités sur ses techniques de pêches intensives et non sélectives » coupables d’accélérer la disparition d’espèces marines.
Dans la lignée des plateformes de pétitions en ligne Change ou encore Avaaz, l'image des entreprises visées par I-Boycott en prend un coup, comme leur portefeuille dans la mesure où les campagnes de boycott sont largement suivies. Les internautes pourront à terme lancer des campagnes mais également proposer des alternatives pour développer la consommation responsable.
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