Le Festival Ciné-Palestine (FCP) est de retour à Paris et en Ile-de-France pour une 7e édition hybride avec, cette année, un focus sur Jérusalem, secoué ces dernières semaines par une nouvelle vague de violences qui s'inscrivent dans des décennies d'occupation. Une capitale trois fois sainte, porteuse d’un patrimoine culturel et historique riche, choisie par le FCP pour « mettre en évidence les bouleversements politiques et sociaux qui ont frappé la ville ces dernières années ». A cette fin, les initiateurs du festival entendent présenter « une vision alternative de cette ville, en faisant parler son histoire, son architecture et ses habitant.e.s ».
En écho avec l'actualité, le FCP propose de découvrir, du jeudi 27 mai au dimanche 6 juin, des œuvres du septième art palestinien en ligne ou directement dans les salles de cinéma qui, avec le déconfinement progressif, accueille à nouveau un public impatient. C’est donc dans six cinémas de la région parisienne, au Luminor Hôtel de Ville et à la Cité internationale des arts à Paris, au cinéma Le Méliès à Montreuil, au cinéma L'Ecran à Saint-Denis, au cinéma Le Concorde à Mitry-Mory, au cinéma Le Studio à Aubervilliers, que vous pourrez retrouver une programmation variée qui met en lumière autant des films contemporains que d'archives du 7e art palestinien.
En écho avec l'actualité, le FCP propose de découvrir, du jeudi 27 mai au dimanche 6 juin, des œuvres du septième art palestinien en ligne ou directement dans les salles de cinéma qui, avec le déconfinement progressif, accueille à nouveau un public impatient. C’est donc dans six cinémas de la région parisienne, au Luminor Hôtel de Ville et à la Cité internationale des arts à Paris, au cinéma Le Méliès à Montreuil, au cinéma L'Ecran à Saint-Denis, au cinéma Le Concorde à Mitry-Mory, au cinéma Le Studio à Aubervilliers, que vous pourrez retrouver une programmation variée qui met en lumière autant des films contemporains que d'archives du 7e art palestinien.
Lumière sur les films plébiscités à l’international
Fort de cette ambition, le FCP, créé en 2015, présente une programmation éclectique qui mettra à l’honneur des films connus ou de nouvelles créations à découvrir. Parmi cette sélection, les spectateurs pourront dès jeudi 27 mai participer à l’ouverture de l'événement avec la présentation en avant-première du long-métrage 200 mètres sorti en 2020. Réalisé par le scénariste palestinien Ameen Nayfeh, le long-métrage raconte le drame de Mustafa, un père de famille, vivant à 200 mètres de sa femme, de ses enfants et ses proches. Si proches et pourtant si loin : ils sont séparés les uns des autres par le mur d'apartheid israélien.
Autre film vedette de cet évènement culturel : Gaza Mon Amour, long-métrage romantique des frères palestiniens Tarzan et Arab Nasser et présenté l’année dernière à la Mostra de Venise. Lui aussi projeté en avant-première, samedi 12 juin, lors d’une soirée consacré au duo de cinéastes au cinéma Le Studio en partenariat avec le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO), cette œuvre dévoile la romance entre Issa, un pêcheur épris de liberté, et Siham, une couturière aux plaisirs simples, incarnée par la grande Hiam Abbass. Le film offre ainsi un autre regard, plein d'amour et d'humanité, sur la vie à Gaza, rendue rude par le blocus.
Gaza Mon Amour n’est pas le seul long-métrage palestinien à avoir su séduire les festivals internationaux. Le FCP inclut aussi dans sa programmation d’autres bijoux cinématographiques tels que le film de la réalisatrice née en Jordanie Azza El-Hassan, The unbeareable présence of Asmahan, ou encore Not just your picture, d'Anne Paq et de Dror Dayan.
Ce documentaire poignant suit le parcours d'un frère et d'une sœur nés et élevés en Allemagne, ayant perdu leur père palestinien et cinq de leurs demi-frères et sœurs dans les bombardements israéliens sur Gaza en 2014. Choqués par le silence de l’Allemagne alors même que leur père et ses enfants en avaient la citoyenneté, Ramsis et Layla n’ont eu de cesse depuis de se rapprocher de leurs racines palestiniennes et de réclamer justice.
Gaza Mon Amour n’est pas le seul long-métrage palestinien à avoir su séduire les festivals internationaux. Le FCP inclut aussi dans sa programmation d’autres bijoux cinématographiques tels que le film de la réalisatrice née en Jordanie Azza El-Hassan, The unbeareable présence of Asmahan, ou encore Not just your picture, d'Anne Paq et de Dror Dayan.
Ce documentaire poignant suit le parcours d'un frère et d'une sœur nés et élevés en Allemagne, ayant perdu leur père palestinien et cinq de leurs demi-frères et sœurs dans les bombardements israéliens sur Gaza en 2014. Choqués par le silence de l’Allemagne alors même que leur père et ses enfants en avaient la citoyenneté, Ramsis et Layla n’ont eu de cesse depuis de se rapprocher de leurs racines palestiniennes et de réclamer justice.
Hommage à l’histoire du cinéma palestinien et à sa nouvelle génération
Le passé occupe aussi une place importante dans cette programmation. Le FCP fera découvrir à ses visiteurs des archives du 7e art palestinien. Cette année, L’Espoir voilé de Norma Marcos, sorti en 1994, sera montré au public vendredi 28 mai au cinéma Luminor. Le FCP consacrera également une séance spéciale, mardi 1er juin, au travail de la réalisatrice suisso-française particulièrement engagée en faveur de la cause palestinienne, Carole Roussopoulos, en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Enfin, cette 7e édition ne manquera pas, une fois de plus, de se faire porte-voix de talents émergents prêts à délivrer les messages d’une nouvelle génération à l’écran. Fictions, films d’animations, documentaires... six créations reflétant la diversité des expériences vécues par des Palestiniens de l'exil, de Gaza ou de Cisjordanie. Ces œuvres seront présentées en ligne et se verront attribuer un Prix du jury et un Prix du public.
Retrouvez l'ensemble du programme ici
Enfin, cette 7e édition ne manquera pas, une fois de plus, de se faire porte-voix de talents émergents prêts à délivrer les messages d’une nouvelle génération à l’écran. Fictions, films d’animations, documentaires... six créations reflétant la diversité des expériences vécues par des Palestiniens de l'exil, de Gaza ou de Cisjordanie. Ces œuvres seront présentées en ligne et se verront attribuer un Prix du jury et un Prix du public.
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