Sur le vif
La première grande mosquée de Danemark située à Copenhague.
Le Danemark inaugure enfin sa première « vraie » mosquée à Copenhague. Doté d’un minaret, le bâtiment comprend également un centre culturel, un studio de télévision et une salle de sport. L’inauguration de l’imposant édifice de 6 700 m² a lieu jeudi 19 juin.
Mais pour cet événement historique pour les 200 000 musulmans du pays, aucun responsable politique national n'a prévu de faire le déplacement. Le financement de la mosquée, au coût pharaonique de 20 millions d'euros par le Qatar, est contesté. Au-delà de cette question, l’édification de cette grande mosquée a suscité beaucoup de protestations dans un pays où la publication des caricatures de Muhammad a embrasé des pays musulmans en 2006 et où le parti d’extrême droite, le Parti populaire danois (DPP), arrivé en tête lors des dernières élections européennes, a une forte assise.
« Nous ne sommes pas concernés par la politique au Qatar et n'avons rien à voir avec ce qui se passe là-bas », a déclaré à l'AFP le porte-parole du Conseil islamique danois, Mohamed Al Maimouni pour se défendre de toute influence du riche pays du Golfe. Le Conseil a « les pleins pouvoirs » au sein de cette mosquée, et l'argent versé par le Qatar est « un don généreux qui ne s'accompagne d'aucune exigence », a-t-il argué.
Pour la construction de la première mosquée du pays, son organisation souhaitait, dans un premier temps, attirer des donateurs du Koweït ou d'Arabie Saoudite, mais l'évocation du projet sur la chaîne qatarie Al Jazeera avait attiré l'attention de l'ancien émir qatari Hamad ben Khalifa Al Thani.
Lors de l’inauguration, une délégation du Qatar, dont le ministre des Affaires islamiques, doit être présente à la cérémonie, qui sera retransmise par Al Jazeera et par la télévision publique qatarie. Des représentants de l'Église du Danemark et de la communauté juive ont également été invités.
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Mais pour cet événement historique pour les 200 000 musulmans du pays, aucun responsable politique national n'a prévu de faire le déplacement. Le financement de la mosquée, au coût pharaonique de 20 millions d'euros par le Qatar, est contesté. Au-delà de cette question, l’édification de cette grande mosquée a suscité beaucoup de protestations dans un pays où la publication des caricatures de Muhammad a embrasé des pays musulmans en 2006 et où le parti d’extrême droite, le Parti populaire danois (DPP), arrivé en tête lors des dernières élections européennes, a une forte assise.
« Nous ne sommes pas concernés par la politique au Qatar et n'avons rien à voir avec ce qui se passe là-bas », a déclaré à l'AFP le porte-parole du Conseil islamique danois, Mohamed Al Maimouni pour se défendre de toute influence du riche pays du Golfe. Le Conseil a « les pleins pouvoirs » au sein de cette mosquée, et l'argent versé par le Qatar est « un don généreux qui ne s'accompagne d'aucune exigence », a-t-il argué.
Pour la construction de la première mosquée du pays, son organisation souhaitait, dans un premier temps, attirer des donateurs du Koweït ou d'Arabie Saoudite, mais l'évocation du projet sur la chaîne qatarie Al Jazeera avait attiré l'attention de l'ancien émir qatari Hamad ben Khalifa Al Thani.
Lors de l’inauguration, une délégation du Qatar, dont le ministre des Affaires islamiques, doit être présente à la cérémonie, qui sera retransmise par Al Jazeera et par la télévision publique qatarie. Des représentants de l'Église du Danemark et de la communauté juive ont également été invités.
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