Sur le vif
En Belgique, le programme Evras dédié à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle est au cœur d’une vaste controverse. Les inquiétudes sont telles que plusieurs campagnes de désinformation autour des objectifs des ateliers d’animation Evras ont cours sur les réseaux sociaux.
Le Conseil de coordination des institutions islamiques de Belgique (CCIIB) a annoncé, lundi 2 octobre, leur décision d’attaquer le guide du programme. Ses membres, qui comptent notamment le Diyanet de Belgique, la Fédération des mosquées Albanaises de Belgique, l'Association des mosquées africaines de Belgique ou encore la Communauté islamique bosniaque de Belgique, entendent introduire plusieurs recours en annulation devant la Cour constitutionnelle contre le guide Evras, estimant que « plusieurs dispositions normatives ayant conduit à l'adoption du guide sont anticonstitutionnelles ».
Le CCIIB a toutefois condamné « les actes de violence et de vandalisme à l’encontre des écoles qui ont suivi l’adoption du décret ». Plusieurs écoles de la région wallonne ont en effet été la cible d'incendies volontaires et de dégradations. Condamnant aussi « les amalgames véhiculés entre les réactions démocratiques et accusations de complotistes », elle a affirmé « avec force son engagement pour une société démocratique dans le respect de l’Etat de droit » et a réitéré « son attachement aux libertés fondamentales garanties par notre Constitution ».
Lire aussi :
Belgique : le programme Evras autour de l’éducation sexuelle à l’école à l’origine d’une campagne de fake news
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Le CCIIB a toutefois condamné « les actes de violence et de vandalisme à l’encontre des écoles qui ont suivi l’adoption du décret ». Plusieurs écoles de la région wallonne ont en effet été la cible d'incendies volontaires et de dégradations. Condamnant aussi « les amalgames véhiculés entre les réactions démocratiques et accusations de complotistes », elle a affirmé « avec force son engagement pour une société démocratique dans le respect de l’Etat de droit » et a réitéré « son attachement aux libertés fondamentales garanties par notre Constitution ».
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