Sur le vif
Le parquet de Pontoise a ouvert, mercredi 19 juin, une information judiciaire après les agressions de deux femmes voilées à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, en moins de trois semaines.
L’information judiciaire a été ouverte pour « violences volontaires aggravées » concernant la première victime, une adolescente, et pour « violences volontaires en réunion » pour la seconde, une jeune femme enceinte qui a perdu son enfant, a fait savoir le procureur de la République à Pontoise Yves Jannier.
« On a considéré qu’au vu de leur localisation géographique et de leur proximité dans le temps, il était logique de les réunir, mais on n’a pas en l’état d’éléments qui permettent de dire qu’on a affaire aux mêmes auteurs pour les deux faits », a expliqué le procureur.
L’avocat des deux jeunes femmes, Me Hosni Maati, s’est dit « satisfait » de cette décision. « C’est la démonstration qu’au-delà de ce qui a pu être écrit sur le soi-disant manque de sérieux des deux victimes, la justice considère qu’il est nécessaire de travailler à la manifestation de la vérité », a-t-il commenté.
Alors que les agresseurs des deux jeunes femmes courent toujours, l’ouverture de cette information judiciaire devrait atténuer le sentiment d’impunité qu’était en droit de ressentir la communauté musulmane.
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« On a considéré qu’au vu de leur localisation géographique et de leur proximité dans le temps, il était logique de les réunir, mais on n’a pas en l’état d’éléments qui permettent de dire qu’on a affaire aux mêmes auteurs pour les deux faits », a expliqué le procureur.
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