Ramadan

Ramadan 2014 : dans les Alpes-Maritimes, les calculs font leur chemin

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 25 Juin 2014 à 18:08



Après les mosquées du Sud-Ouest et de Basse-Normandie, c’est au tour des imams des Alpes-Maritimes de se prononcer en faveur du calcul astronomique pour déterminer le début du Ramadan, apprend-on dans un communiqué relayé par l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM).

A l’initiative du Conseil des imams de la Riviera (CIR), une trentaine de responsables d’associations et d’imams du département ont participé, dimanche 22 juin, à une rencontre théologique animée par le cheikh Omar Darbani, du Conseil européen de la fatwa et de la recherche.

Les responsables présents à la réunion sont « convaincus que (…) le recours au calcul scientifique pour la détermination de la visibilité du croissant lunaire soit le seul de nature à préserver l’unité des musulmans quant au mois de Ramadan, car il écarte tout doute ou divergence sur les dates », rapporte le communiqué. Parmi elles, sont citées les imams et cadres d'associations de Cannes, d'Antibes, de Grasse, de Menton et de la métropole de Nice.

Si la mosquée El Medina de Cannes a confirmé ce choix auprès de notre rédaction, la mosquée d'Antibes a en revanche affirmé ne pas avoir participé à la réunion et refuse de s'associer à cette décision. Elle annoncera la date du début du Ramadan à ses fidèles lors de la Nuit du doute le 27 juin « selon le résultat de l'observation du croissant en France ».

Le CIR n'attendra pas le dernier moment pour annoncer une date : son choix a le « grand avantage » de connaître les dates du Ramadan à l’avance, « facilitant de fait l’organisation de la vie professionnelle et familiale des musulmans et la célébration des fêtes religieuses ». Le communiqué rappelle aussi que le Conseil européen de la fatwa et de la recherche s’est prononcé en faveur des calculs, de même que la Turquie, les fédérations musulmanes d'Amérique du Nord et de plusieurs pays d’Europe.

En se prononçant en faveur des calculs, le CIR estime avoir « pris avec courage sa responsabilité historique », donnant ainsi « un cadre juridique et théologique répondant aux attentes de nos concitoyens musulmans pour les générations présentes et à venir ».