Sur le vif

Orlando : un homosexuel refoulé serait à l'origine du carnage

Rédigé par Saphirnews | Mardi 14 Juin 2016 à 20:18



Une homosexualité refoulée à un point tel qu’elle finit par déboucher sur un massacre dans un club gay ? C’est l’hypothèse qui semble se dessiner aux lendemains du carnage à Orlando, revendiqué par l’Etat islamique, opportunément selon toute vraisemblance. « Il a annoncé son allégeance à l'EI à la dernière minute mais il n'existe pas de preuve à ce stade qu'il ait été dirigé par eux », a fait savoir Barack Obama.

« Il semble que le tireur ait été inspiré par diverses sources d'informations extrémistes sur internet », a-t-il indiqué, soulignant qu'il n'y a « pas de preuves claires indiquant qu'il était dirigé depuis l'extérieur » ni « de preuves directes indiquant qu'il faisait partie d'un complot plus vaste ». Son ex-femme, tout en décrivant un homme violent, « instable et bipolaire », affirme d’ailleurs qu’il n’avait pas de penchant pour le terrorisme.

L’homophobie serait le principal moteur de son acte. Plusieurs clients réguliers du club gay affirment avoir déjà croisé une douzaine de fois Omar Mateen ces dernières années au sein du Pulse. Selon un homme qui témoigne auprès d’Orlando Sentinel, il s’est déjà révélé ivre à certains moments dans le club, ce qui exclurait l'hypothèse d'un repérage des lieux à des fins terroristes.

Un autre a affirmé au Los Angeles Times que l’homme avait téléchargé une application de rencontres homosexuelles et bisexuelles appelée Jack’d sur laquelle Omar Mateen lui aurait parlé régulièrement pendant un an. Un ex-camarade de l’école de police assure, de son côté, qu'il sortait régulièrement dans des bars gays et qu’il lui a même fait des avances.

Jusqu'à présent, la piste de la radicalisation religieuse reste privilégiée. Omar Mateen avait déjà été interrogé par le FBI en 2013 après des propos radicaux qu'il aurait tenus sur son lieu de travail, la société de sécurité G4S, puis en 2014 pour connaître ses liens avec un Américain de Floride qui a rejoint l'Etat Islamique. Omar Mateen n'avait cependant pas de casier judiciaire.

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